La FCCF s’engage à resserrer la collaboration entre les francophonies canadiennes pour soutenir la vitalité des arts et de la culture

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) s’est impliquée activement ce printemps dans le cadre des consultations et événements entourant le renouvellement de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, attendu dans les prochains mois.

Elle a saisi toutes les occasions d’affirmer son positionnement et celui de son réseau. Elle a également défini ses engagements en faveur du rapprochement des francophonies canadiennes et du renforcement des liens au sein de l’écosystème artistique et culturel francophone, d’un bout à l’autre du pays.

Un Sommet inspirant pour l’avenir de la francophonie, des arts et de la culture au Canada

Du 12 au 17 juin, la FCCF a pris part à la formule virtuelle du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, organisé par le gouvernement du Québec en collaboration avec la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA).

À cette occasion, la directrice générale de la FCCF, Marie-Christine Morin, a contribué à faire progresser la vision des francophonies canadiennes en participant au panel Vers une nouvelle solidarité francophone : inspirations pour l’avenir, aux côtés de Déborah Cherenfant, entrepreneure et présidente de la Jeune chambre de commerce de Montréal, de Gino LeBlanc, directeur du Bureau des affaires francophones et francophiles de l’Université Simon Fraser, et de Vincent Poirier, comédien, animateur et membre fondateur du groupe Improtéine.

En amont du Sommet, la FCCF avait aussi participé au processus de consultation lancé par le Québec en avril. Elle avait également présenté, le 10 juin, les résultats de TADA!, la Table sur l’avenir des arts, un incubateur d’idées pour le secteur des arts et de la culture lancé conjointement par la FCCF et le Conseil québécois du théâtre au printemps 2021.

Des engagements concrets envers la francophonie, les arts et la culture

À la suite du Sommet, Martin Théberge, président de la FCCF, a signé la Charte d’engagement pour le rapprochement des francophonies canadiennes, aussi entérinée par le premier ministre du Québec, François Legault, et par des dizaines d’autres organismes signataires.

En signant cette charte, M. Théberge a également précisé les engagements de la Fédération, soit :

  • Exercer son leadership auprès du gouvernement du Québec et de ses partenaires pour mieux activer la coopération transversale et intersectorielle sur des enjeux communs en matière de langue et de culture;
  • Contribuer avec son réseau de membres et leurs homologues du Québec à la co-construction d’un plan de développement culturel durable de la francophonie canadienne;
  • Prioriser les initiatives issues du projet TADA! et pouvant générer des effets structurants et mutuellement bénéfiques, vers la construction d’un écosystème artistique et culturel francophone pancanadien inclusif, collaboratif, innovant, ambitieux, accessible et visible.

Vers une nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne

La FCCF attend maintenant le résultat de ces riches consultations et échanges, avec le sentiment du devoir accompli. Encouragée par la volonté maintes fois évoquée par le gouvernement Legault de renforcer les liens entre le Québec et les francophonies au pays, elle envisage avec optimisme le lancement et la mise en œuvre de la nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne, dont la dernière mouture remonte à 2006. Un nouveau chapitre à suivre dans les mois à venir!

Projet de loi modernisant la Loi sur les langues officielles : enfin un projet culturel!

Quatre mois après l’annonce du projet de réforme de la Loi sur les langues officielles (LLO), la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) se réjouit du projet de loi C-32 déposé ce mardi 15 juin à la Chambre des communes. Il s’agit d’une réforme ambitieuse et historique qui vient confirmer la place égale du français dans notre projet de société et qui reconnaît l’importance de la culture. « Pour qu’une langue soit forte, sa culture doit l’être tout autant », a souligné en point de presse Mélanie Joly, ministre du Développement économique et des Langues officielles.

La FCCF a été entendue. Le gouvernement confirme sa volonté de protéger et de promouvoir le français partout au Canada par l’entremise d’un soutien pérenne aux institutions des communautés de langue officielle. La culture est au cœur d’un bon nombre des mesures législatives et administratives avancées. On reconnaît enfin que la Loi sur les langues officielles est avant tout un projet culturel et que langue et culture sont indissociables. « La FCCF célèbre aujourd’hui avec son réseau pancanadien de membres. Nous avons été présents et vocaux tout au long du processus de consultation en tant que champions de la nécessité d’inclure la culture dans une LLO modernisée. Notre travail a porté ses fruits », se félicite Martin Théberge, président de la FCCF.

Le projet de loi C-32 s’inscrit dans la continuité de l’intention politique exprimée par le gouvernement dans le discours du Trône en septembre dernier, alors qu’il s’engageait de manière ferme « à tenir compte de la réalité particulière du français », tout en reconnaissant que « nos deux langues officielles sont indissociables du patrimoine de notre pays ».

La barre était haute avec la réforme annoncée en février dernier pour veiller à mieux protéger et promouvoir la langue et la culture françaises. À ce titre, nous soulignons d’une part, un renforcement important du rôle de l’ensemble des institutions en culture dont Radio-Canada, et d’autre part, le besoin de préserver et promouvoir les piliers institutionnels de nos communautés.

Le secteur de la culture est consacré parmi les secteurs clés pour mieux soutenir et appuyer un développement pérenne en francophonie. « La modernisation de la Loi sur les langues officielles doit permettre de consolider et propulser le développement culturel durable de nos communautés. L’enjeu est clair et le moment est historique. Avec le projet de loi C-32, nous avons l’occasion de concrétiser un projet de société plus inclusif, plus égalitaire, qui reflète toute la richesse et la diversité des Canadiennes et des Canadiens », conclut Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

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Pour plus d’information ou demande d’entretien

Aïda Semlali
Responsable des communications
communications@fccf.ca
ou par téléphone au 613-262-6237

L’initiative TADA! – Imaginer le futur des arts en francophonie, présente ses premiers résultats

À l’occasion du Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et le Conseil Québécois du Théâtre (CQT) ont présenté ce 10 juin 2021 les premiers résultats de l’initiative TADA! – Imaginer le futur des arts en francophonie.

Pour (re)voir la présentation des résultats :

Cet évènement en ligne a permis de revenir sur les quatre ateliers de co-création qui ont réuni depuis le début de l’année plus de 100 artistes et travailleurs culturels de partout au pays. Les propositions qui ont émergé de ces ateliers ont ensuite été rassemblées et synthétisées par le Comité TADA!, composé de 9 personnalités représentatives de la diversité des territoires et disciplines artistiques des francophonies canadiennes.

Ce sont 6 chantiers et 12 projets-laboratoires qui ont donc été présentés au plus de 70 participants à l’événement. La liste complète de ces chantiers et projets est disponible dans le document de présentation des résultats de TADA!, et ci-après:

Chantiers et projets-laboratoires TADA!

Chantier #1 : Consacrer le statut de l’artiste, en incluant une réflexion sur le revenu minimum garanti

Projet 1 : Mobilisation du groupement des Organismes publics de soutien aux arts du Canada (OPSAC) sur le statut de l’artiste et plus largement sur les arts et la culture francophones.

Projet 2 : Campagne de sensibilisation auprès des élus et des dirigeants, centrée sur la mise en valeur du travail de l’artiste et de sa place dans la communauté.

Chantier #2 : Permettre la mise en réseaux des artistes francophones partout au pays

Projet 3 : Une plateforme de speed dating culturel pour les artistes et travailleurs du secteur.

Projet 4 : Un train culturel pour faire circuler les artistes partout au pays.

Projet 5 : Une œuvre collective, interdisciplinaire et évolutive rassemblant des artistes francophones.

 

Chantier #3 : Faire des francophonies canadiennes un modèle de développement culturel durable et inclusif

Projet 6 : Un Think tank pancanadien sur le développement culturel durable et inclusif.

Projet 7 : Sensibiliser aux bonnes pratiques et encourager le développement et l’adoption d’outils communs.

Chantier #4 : Consolider et développer les pratiques numériques du secteur à travers un soutien pérenne

Projet 8 : Déployer des ressources humaines spécialisées en numérique au sein de la francophonie canadienne et acadienne.

Projet 9 : Amplifier au sein de la francophonie canadienne et acadienne le projet Mutualisation des ressources en culture dans un environnement numérique, qui inclut la Fiducie de données culturelles, portée par Culture pour tous et la FCCF.

Chantier #5 : Accompagner le mouvement de réconciliation avec les communautés autochtones

Projet 10 : Mettre en place un programme de mentorat par des artistes et travailleurs culturels autochtones pour encourager l’adoption d’approches nouvelles au sein des arts francophones, comme le nomadisme culturel.

Projet 11 : Répertorier et valoriser les initiatives locales d’échange et de rapprochement entre autochtones et non-autochtones francophones.

Chantier #6 : Affirmer le rôle des arts à l’école, en mobilisant les enseignants, les médiateurs et les élèves

Projet 12 : Création d’un prototype de passeport culturel ciblant le milieu scolaire, afin d’augmenter la fréquentation des arts.

Ces chantiers se veulent un reflet fidèle des préoccupations et des espoirs du secteur culturel francophone au Canada. Les projets-laboratoires s’inspirent des idées et des rêves exprimés par les participants aux ateliers.

Ils sont aussi un appel à l’action et une invitation offerte aux artistes et travailleurs culturels pour la prochaine étape de TADA!. Comme l’a mentionné Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF lors de la présentation des résultats, « nous voulons absolument que TADA! continue de vivre, se transforme en laboratoire d’idées, pour que les projets prennent forme. Nous souhaitons toujours nous appuyer sur une logique de co-création, la plus horizontale possible, afin que chacun puisse apporter sa contribution ».

TADA! est réalisé grâce à l’appui financier reçu du gouvernement du Québec, en vertu des programmes de soutien financier en matière de francophonie canadienne. La FCCF remercie chaleureusement le Secrétariat québécois aux relations canadiennes pour son soutien tout au long de cette initiative.

Pour sa 44e AGA, la Fédération présente ses résultats exemplaires avec un rapport annuel vidéo et dévoile une série de balados

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) a tenu ce 9 juin, la 44e Assemblée générale annuelle (AGA) de ses membres. Ce sont plus de 75 personnes de partout au pays qui ont rejoint l’AGA en ligne, réunissant membres, partenaires, l’équipe du bureau national de la FCCF et de multiples collaborateurs des différents projets portés par la Fédération, de PassepART à TADA!, la Table sur l’avenir des arts, en passant par La ruchée.

La Fédération a mis en valeur les avancées du projet La ruchée depuis son lancement en novembre dernier. Le labo d’éducation artistique vise le recrutement et la rétention des enseignants en arts en français au Canada. La ruchée explore de nouvelles façons de collaborer avec le milieu scolaire pour mieux miser sur les arts et la culture francophones dans nos milieux. Les 8 équipes performantes qui travaillent à ce projet engagent 35 professionnel.le.s du milieu artistique et culturel et de l’éducation ainsi que 21 stagiaires.

La 44e AGA de la FCCF a également été l’occasion d’élire de nouveaux membres du conseil d’administration (CA). Nous félicitons chaleureusement les nouveaux membres élus au CA : Clotilde Heibing, directrice générale de l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM), Lindsay Tremblay, directrice générale de l’Association des théâtres francophones du Canada (ATFC), toutes deux élues aux postes d’administratrices, et Jean-Francois Packwood, directeur général du Conseil culturel et artistique francophone de la Colombie-Britannique (​CCAFCB), élu au poste de secrétaire-trésorier. Le président Martin Théberge a tenu aussi à remercier et souligner la contribution exemplaire des membres sortants du CA, Carmen Gibbs, José Bertrand et Roch Nadon, ces dernières années. L’assemblée a par ailleurs entériné la nomination de Josée Théberge, directrice générale de l’Association culturelle franco-manitobaine, à titre de vice-présidente de la Table des organismes culturels pour un mandat de trois ans.

Autre temps fort de cette AGA, la présentation du Rapport annuel 2020-2021 de la FCCF, décliné sous forme de vidéo. Une première dans l’histoire de la Fédération avec une approche animée qui résume les enjeux, les projets et les ambitions de la FCCF et son réseau lors de cette dernière année si particulière. Premier rapport annuel de la Fédération sous les axes de sa nouvelle planification stratégique, mais aussi première rétrospective de ses actions dans un contexte inédit de pandémie mondiale, le rapport annuel bénéficie aussi d’une version écrite sous le titre « Une ère nouvelle ».

Autre nouveauté, la Fédération a dévoilé une série de balados baptisée À nous la culture. Pour assurer une continuité aux pensées qui ont fusé lors de son forum virtuel « Ce que l’on sème », tenu en octobre 2020, la FCCF a résolu d’explorer sous divers angles les idées explorées, en invitant des artistes et professionnel.le.s de la culture à proposer des solutions et à exprimer leur point de vue sur les défis politiques, sociologiques et économiques que rencontre la création artistique et culturelle en milieu minoritaire. La série À nous la culture a ainsi réuni, par ordre d’apparition dans les trois épisodes disponibles sur le site de la FCCF :

  • Marie-Pierre Proulx, autrice et directrice artistique du TNO
  • David Robichaud, professeur de philosophie politique spécialisé sur les questions de justice culturelle à l’Université d’Ottawa
  • Karine Ricard, directrice artistique du Théâtre français de Toronto (TfT)
  • Ève Lamoureux, professeure en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal, spécialisée sur la question de l’art engagé
  • Josée Thibeault, comédienne, metteure en scène et auteure pour le théâtre
  • Charlotte L’Orage, artiste multidisciplinaire
  • Mellissa Larivière, fondatrice du ZH Festival
  • Yaovi Hoyi, dit Yao, musicien et fondateur de la maison de disques Intello-Productions
  • Nathalie Kleinschmidt, fondatrice et gérante d’artistes de Prairie Mix

Avec la présentation de ses résultats éclatants, la FCCF n’a pas l’intention de ralentir le rythme. C’est le message de son président à son réseau de membres et de partenaires : « Si on a réussi à faire tout ça dans la dernière année, imaginez… Maintenant que l’on cogne à la porte d’un Canada vacciné et prêt à la relance, maintenant que les conditions gagnantes sont en place ou sur le point de l’être, imaginez ce que l’on pourra faire dans la prochaine année », a souligné le président de la FCCF, Martin Théberge. « Imaginez ce qui est possible au niveau du développement culturel durable où l’on peut parler de codéveloppement avec nos partenaires. Imaginez par exemple un prochain plan d’action du gouvernement sur les langues officielles qui serait cocréé pour pleinement tirer parti des expertises en francophonie canadienne? Voyez-vous comme il est déjà possible de s’en réjouir? »

« Merci aux artistes, aux artisans, aux travailleurs culturels. C’est pour vous qu’on travaille. Il est clair que la pandémie a mis en lumière le besoin de valoriser davantage votre apport à la société. On a plus que jamais besoin de vous entendre. Et la FCCF est au service de cet objectif », a conclu pour sa part Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

FCCF and arts and culture organizations across Canada join forces to prevent the death of Bill C-10

This Friday, May 21st, the Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) and several national, provincial and territorial organizations are uniting their voices to save Bill C-10 and avoid it dies on the order paper. A letter, drafted under the aegis of an initiative of national arts and culture collaborators joined by the FCCF, has been sent to MPs and Senators.

The purpose of this letter is manifold : first, it aims to inform the public, both francophone and anglophone, of the impasse in which Bill C-10 finds itself, despite the encouraging exchanges during last Sunday’s Tout le monde en parle talk show and the remarks repeated by the Leader of the Bloc Québécois the following day.

Furthermore, this letter aims to remind the public that Bill C-10 is a bill that is crucial to the cultural sovereignty in Canada, but also given its considerable importance for Canadian jobs and for the economy as a whole.

On the other hand, it seeks to put pressure on the institutional players in the House, and more specifically the Conservatives, regarding the need to complete the study of the bill in Committee and to adhere to the motion for time allocation in the House for the third reading. It also mentions the importance of expedited but efficient work in the Senate.

Finally, the letter reiterates the essence of what Professor Trudel said to the Canadian Heritage Committee this week regarding freedom of expression and net neutrality.

This letter is a joint initiative of many arts service organizations in Canada and the Fédération culturelle canadienne-française. It is an initiative that transcends the so-called language barrier that is constantly invoked to explain the difference in perception of the bill between Anglophones and Francophones. It demonstrates the position shared by the arts and culture sector across Canada on the urgent need to adopt Bill C-10.

The letter can be found below, along with the list of signatories who refuse to let a crucial bill for artists in Canada die:

 

There is renewed hope for the arts and culture sector in Canada

Since April 23, the study on Bill C10, An Act to amend the Broadcasting Act, has been virtually put on hold. With the end of the parliamentary session fast approaching and a possible upcoming call of an election, there is a serious risk that Bill C-10 will die on the Order Paper. The arts and culture sector is particularly concerned about this situation.

But there is hope. On Monday, the day after making the promise live on Tout le monde en parle, the Bloc Québécois declared that « in order to ensure that the protections and the improvements already made to Bill C-10 are not wiped out by the possible call of an upcoming election, the Bloc Québécois proposes to fast-track the bill to allow for its adoption in June, before the end of the parliamentary session. » Minister Guilbeault can count on significant support to carry out the reform of the Canadian broadcasting system. Nothing more was needed to restore resolve to the arts and culture sector in the country, particularly hit by the lingering health crisis.

We are cognizant of the fact that the battle is far from being won. Collaboration and dedication will be required to ensure that work continues towards the eventual adoption of Bill C-10. All parties must rally behind the Bloc’s proposed approach.

Furthermore, the misinformation and delay tactics employed by some members of the Conservative Party at the Canadian Heritage Committee are clearly aimed at defeating a bill that is essential to Canadians and has been awaited for over 30 years.

We therefore call for an end of the partisan games and for parliamentarians to work diligently to complete the study of the bill in Committee. Additionally, we call on all parties to agree to a possible allocation of limited time in the House of Commons in order to facilitate efficient debate and thereby a successful passage of Bill C-10.

We also call on the Senate of Canada to work carefully but expeditiously on the bill. We recognize the importance of the role of the senators in applying « sober second thought » to the various bills emanating from the House of Commons. Nevertheless, time is very limited to complete the legislative process of C-10 and therefore the Upper Chamber will have to balance effectiveness and efficiency for the bill to receive Royal Assent in time. The legislative changes in the bill have been anticipated since the 2016 consultations on Canadian Content in a Digital World. The findings of that review are clear: Bill C-10 is needed now.

Not only do countless jobs and the entire cultural and artistic sector depend on it, but also the ability to create, produce, broadcast and be heard in both English and French in Canada. It is important to remember that the arts and culture sector is an important pillar of the Canadian economy: The GDP for culture exceeded $57 billion in 2019, or more than 2.7% of Canadian GDP. This figure decreased to $52.2 billion in 2020, a decline of 9.2%[1].

In terms of jobs, this sector has also been one of the most affected by the pandemic. The number dropped from 667,000 in 2019 to 588,000 in 2020. This represents a decline of 11.9% These figures do not include the precarious situation faced by the more than 158,000 artists[2] in Canada, exacerbated by the reality of the ongoing crisis. Recovery to pre-pandemic levels is not expected until 2023-24.

Bill C-10 is essential for the arts and culture sector and for Canada as a whole; it is vital to the Canadian economy and to the maintenance of Canada’s cultural identity and sovereignty.The amendments to the Broadcasting Act will ensure that online broadcasting services operating in Canada contribute to the creation, production and dissemination of Canadian stories. The cultural community has been calling for years for a revised Broadcasting Act to better protect and support creators and ensure the health of Canadian cultural ecosystems.

The bill does not infringe on freedom of expression or net neutrality. It ensures that all companies providing a social media service will be subject to the provisions of the Act when acting as a broadcasting undertaking within the meaning of the Act. Finally, the Bill proposes to include in the broadcasting policy objectives the need to ensure that the works of our creators are « discoverable » in these algo-driven online worlds which, to this day, escape any form of accountability.

Let’s put an end to the political games that exploit freedom of expression. The web giants must be regulated in order to protect our canadian cultural sovereignty, and to safeguard jobs in a sector that continues to suffer the full force of the health crisis.

 

Signatory organizations and individuals

African Canadian Performing Arts Foundation

Association canadienne-française de l’Alberta régionale d’Edmonton

Alberta Partners for Arts and Culture (APAC)

Alliance culturelle de l’Ontario (ACO)

Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM)

Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC)

Anne Brochu Lambert

Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick (AAAPNB)

Association des francophones de Kamloops

Association des francophones des Kootenays Ouest

Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF)

Association des théâtres francophones du Canada (ATFC)

Association franco-yukonnaise (AFY)

Atlantic Presenters Association

Aurélie Labrière

Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO)

Canada Live music association

Canadian Actors’ Equity Association

Canadian Federation of Musicians

Canadian Independent Music Association (CIMA)

CAPACOA

Centre culturel francophone de Vancouver

Centre d’arts visuels de l’Alberta

Cercle culturel et historique Hilarion-Cyr

Chantal Cadieux

Coalition de la diversité des expressions culturelles (CDEC)

Conseil culturel et artistique francophone de la Colombie-Britannique

Conseil culturel fransaskois (CCF)

Conseil provincial des sociétés culturelles

Department of Music, University of Alberta

Editions Boutons d’or Acadie

Évelyne Foëx

Fédération culturelle canadienne-française (FCCF)

Front des réalisateurs indépendants du Canada (FRIC)

Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen

Gisèle L. Ouellette

GroupeJKB

Guillaume Lépine

Guillaume Tardif, Associate Professor, String Area Coordinator

Guyaume Boulianne

Jean-Pierre Caissie

Josée Thibeault, Autrice, metteuse en scène, artiste de la parole

Karine Ricard

La Cité des Rocheuses

La Connexional Inc

La Grande Marée

La Société culturelle de Baie-Sainte-Anne

Laurie Leblanc

Le Grenier musique

Les Éditions La Grande Marée

Louis Pitre, artiste

Louise Poirier, Grande-Digue, NB

Marie Hélène Allain, Artiste

Marjolaine Bourgeois

Matthieu Girard

Mélanie Gagnon, Artiste

Mireille Lavoie-Beaupré, travailleuse culturelle

Monique Léger, Artiste

Music Manager Forum Canada

Music • Musique NB

Nancy Juneau, Consultation Point de Mire

Ontario Presents

Paulette McGraw

Phil Comeau

Pierre-André Doucet – Pianiste et écrivain, Co-directeur Été musical de Barachois

RADARTS inc

Regroupement artistique francophone de l’Alberta

Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC)

Robert Walsh

Saskatchewan Arts Alliance

Satellite Théâtre

Société Culturelle de la Baie des Chaleurs

Société Culturelle Kent-Nord

Société culturelle Nigawouek

Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB)

Société Nationale de l’Acadie (SNA)

Sylvie Pilotte, artiste

Sylvie Thériault, Gestionnaire des arts et travailleuse culturelle

The Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists

Théâtre de la Vieille 17

Théâtre la Seizième

Toronto Alliance for the Performing Arts (TAPA)

Vidacom Inc.

Visions Ouest Productions

Zoé Fortier

 

[1] Statistics Canada, National Culture Indicators, Canada, Product perspective, https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/210415/dq210415e-eng.htm

[2] Hill Strategies, STATISTICAL INSIGHTS ON THE ARTS, In-depth exploration of Canadian arts data, https://hillstrategies.com/statistical-insights-on-the-arts/

La FCCF et des organismes artistiques et culturels partout au Canada unissent leur voix pour éviter la mort du projet de loi C-10

Ce vendredi 21 mai, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et plusieurs organismes nationaux, provinciaux et territoriaux unissent leur voix pour sauver le projet de loi C-10 et ne pas le laisser mourir au feuilleton. Une lettre, rédigée sous l’égide d’une initiative de collaborateurs nationaux en arts et culture à laquelle la FCCF s’est jointe, a été en ce sens adressée aux députés et sénateurs.

L’objectif de cette lettre est multiple : d’une part, informer le public tant francophone qu’anglophone quant à l’impasse dans laquelle se retrouve le projet de loi C-10, et ce malgré les échanges encourageants lors de l’émission Tout le monde en parle de dimanche dernier et des propos répétés par le Chef du Bloc le lendemain.

En second lieu, elle vise à rappeler que le projet de loi C-10 est un projet de loi structurant pour la souveraineté culturelle au pays mais également au regard de l’importance considérable qu’il revêt tant pour les emplois canadiens que pour l’économie dans son ensemble.

D’autre part, elle vise à mettre une pression sur les acteurs institutionnels de la Chambre et plus précisément les conservateurs quant à la nécessité de compléter l’étude du projet de loi en Comité et d’accepter la motion d’attribution de temps en Chambre pour la troisième lecture. Une mention de la nécessité de travaux accélérés au Sénat y est également présente.

Finalement, celle-ci vise à réitérer l’essence des propos tenus notamment par le professeur Trudel lors de son passage cette semaine au Comité du patrimoine canadien concernant la liberté d’expression et la neutralité du Net.

Cette lettre constitue une initiative conjointe de nombreuses organisations de services aux arts au Canada et de la Fédération culturelle canadienne-française. Elle se veut une initiative transcendant la prétendue barrière linguistique invoquée constamment pour expliquer la différence de perception du projet de loi entre francophones et anglophones. Elle démontre la position partagée par le secteur des arts et de la culture partout au Canada de la nécessité d’adopter le projet de loi C-10.

Voici la lettre ci-dessous, accompagnée de la liste des signataires qui refusent de laisser mourir un projet de loi crucial pour les artistes au Canada:

 

L’espoir renaît pour le secteur des arts et de la culture au pays

Depuis le 23 avril, le projet de loi C-10 qui modifie la Loi sur la radiodiffusion est pratiquement mis sur pause. La fin de la session parlementaire qui approche à grands pas et le déclenchement possible d’une élection fédérale entraîne un risque élevé de voir mourir au feuilleton ce projet loi C-10. Le secteur artistique et culturel est particulièrement préoccupé par cette situation.

Voilà que l’espoir renaissait plus tôt cette semaine. Lundi 17 mai et au lendemain d’une promesse faite en direct sur le plateau de Tout le monde en parle, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, déclarait que « afin de s’assurer que les protections du projet de loi C-10 et les améliorations déjà apportées ne soient pas anéanties par le déclenchement possible d’une élection prochaine, le Bloc québécois propose de mettre le projet de loi sur la voie rapide pour une adoption en juin, avant la fin de la session parlementaire. » Le ministre Steven Guilbeault peut ainsi compter sur un appui bienvenu pour mener à bien la réforme du système canadien de radiodiffusion. Il n’en fallait pas plus pour redonner courage au secteur des arts et de la culture au pays, particulièrement affaibli par une crise sanitaire qui s’éternise.

Nous sommes lucides. La partie est tout de même loin d’être gagnée. La rigueur et la solidarité seront de mise pour assurer la poursuite des travaux en vue de l’adoption éventuelle du projet de loi C-10. Tous les partis doivent se rallier à l’approche proposée par le Bloc. Qui plus est, la désinformation et les tactiques dilatoires employées par certains membres du Parti Conservateur au Comité du patrimoine canadien visent sans ambages à défaire un projet de loi essentiel pour les Canadiennes et Canadiens et attendu depuis plus de 30 ans.

Nous enjoignons donc d’une part de cesser les jeux partisans et de compléter diligemment l’étude du projet de loi au Comité. Nous encourageons d’autre part, l’adhésion de tous les partis à une éventuelle attribution de temps limité en Chambre afin de maximiser les échanges entre députés permettant le passage efficace du projet de loi C-10.

Nous interpellons également le Sénat afin qu’il travaille de façon attentive et agile à l’étude du projet de loi. Nous reconnaissons toute l’importance du rôle de second regard attentif que portent les sénateurs aux différents projets de loi émanant de la Chambre des communes. Néanmoins, le temps est plus que limité pour mener à bien le processus législatif entourant C-10 avant la pause estivale et par conséquent, la Chambre haute devra redoubler d’efficacité dans sa tâche pour que le projet obtienne la sanction royale. Les modifications législatives du projet de loi sont attendues depuis les consultations de 2016 sur Le contenu canadien dans un monde numérique. Les conclusions de cet examen sont claires : le projet de loi C-10 est nécessaire dès maintenant.

Ce sont non seulement d’innombrables emplois et tout le secteur culturel et artistique qui en dépendent, mais également la capacité de créer, produire, diffuser et s’entendre tant en anglais qu’en français au Canada. Il importe de rappeler que le secteur culturel et artistique est un important pilier de l’économie canadienne : Le PIB de la culture excédait les 57 milliards de dollars en 2019, soit plus de 2,7% du PIB canadien. Ce chiffre a diminué à 52,2 milliards en 2020 soit une baisse de 9,2%.[1]

Au regard des emplois, ce secteur a également été l’un des plus touchés par la pandémie. Le nombre est passé de 667 000 en 2019 comparativement à 588 000 en 2020. Cela représente une baisse de 11,9 % Ces chiffres n’incluent pas la situation précaire que vivent les plus de 158 000[2] artistes au Canada, exacerbée par la réalité de la crise sanitaire. La reprise à des niveaux d’avant la pandémie n’est d’ailleurs pas escomptée avant 2023-2024.

Le projet de loi C-10 est essentiel tant pour le secteur artistique et culturel que pour le Canada dans son ensemble ; celui-ci est structurant pour l’économie canadienne et crucial pour le maintien de l’identité et la souveraineté culturelle au pays. Les modifications à la Loi sur la radiodiffusion feront en sorte que les services de radiodiffusion en ligne exploités au Canada contribuent à la création, à la production et à la diffusion de récits canadiens. Les milieux culturels demandent depuis des années la révision de la Loi sur la radiodiffusion afin de mieux protéger et soutenir les créateurs et d’assurer la bonne santé des écosystèmes culturels canadiens.

Le projet de loi n’enfreint ni la liberté d’expression, ni la neutralité du net. Il fait en sorte que toutes les entreprises fournissant un service de média social seront assujetties aux dispositions de la Loi lorsqu’elles agiront à titre d’entreprise de radiodiffusion. Enfin, le projet de loi propose d’inclure aux objectifs de la politique de radiodiffusion la nécessité de faire en sorte que les œuvres émanant de nos créateurs soient « découvrables » dans ces univers en ligne régis par des algorithmes qui, à ce jour, échappent à toute forme de reddition de compte.

Finissons-en avec les jeux politiques qui instrumentalisent la liberté d’expression. Les géants du web doivent être réglementés afin de protéger notre souveraineté culturelle canadienne et sauvegarder les emplois d’un secteur qui continue de subir la crise de plein fouet.

ORGANISMES ET PERSONNES SIGNATAIRES

African Canadian Performing Arts Foundation

Association canadienne-française de l’Alberta régionale d’Edmonton

Alberta Partners for Arts and Culture (APAC)

Alliance culturelle de l’Ontario (ACO)

Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM)

Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC)

Anne Brochu Lambert

Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick (AAAPNB)

Association des francophones de Kamloops

Association des francophones des Kootenays Ouest

Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF)

Association des théâtres francophones du Canada (ATFC)

Association franco-yukonnaise (AFY)

Atlantic Presenters Association

Aurélie Labrière

Bureau des regroupements des artistes visuels de l’Ontario (BRAVO)

Canada Live music association

Canadian Actors’ Equity Association

Canadian Federation of Musicians

Canadian Independent Music Association (CIMA)

CAPACOA

Centre culturel francophone de Vancouver

Centre d’arts visuels de l’Alberta

Cercle culturel et historique Hilarion-Cyr

Chantal Cadieux

Coalition de la diversité des expressions culturelles (CDEC)

Conseil culturel et artistique francophone de la Colombie-Britannique

Conseil culturel fransaskois (CCF)

Conseil provincial des sociétés culturelles

Department of Music, University of Alberta

Editions Boutons d’or Acadie

Évelyne Foëx

Fédération culturelle canadienne-française (FCCF)

Front des réalisateurs indépendants du Canada (FRIC)

Galerie d’art Louise-et-Reuben-Cohen

Gisèle L. Ouellette

GroupeJKB

Guillaume Lépine

Guillaume Tardif, Associate Professor, String Area Coordinator

Guyaume Boulianne

Jean-Pierre Caissie

Josée Thibeault, Autrice, metteuse en scène, artiste de la parole

Karine Ricard

La Cité des Rocheuses

La Connexional Inc

La Grande Marée

La Société culturelle de Baie-Sainte-Anne

Laurie Leblanc

Le Grenier musique

Les Éditions La Grande Marée

Louis Pitre, artiste

Louise Poirier, Grande-Digue, NB

Marie Hélène Allain, Artiste

Marjolaine Bourgeois

Matthieu Girard

Mélanie Gagnon, Artiste

Mireille Lavoie-Beaupré, travailleuse culturelle

Monique Léger, Artiste

Music Manager Forum Canada

Music • Musique NB

Nancy Juneau, Consultation Point de Mire

Ontario Presents

Paulette McGraw

Phil Comeau

Pierre-André Doucet – Pianiste et écrivain, Co-directeur Été musical de Barachois

RADARTS inc

Regroupement artistique francophone de l’Alberta

Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC)

Robert Walsh

Saskatchewan Arts Alliance

Satellite Théâtre

Société Culturelle de la Baie des Chaleurs

Société Culturelle Kent-Nord

Société culturelle Nigawouek

Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB)

Société Nationale de l’Acadie (SNA)

Sylvie Pilotte, artiste

Sylvie Thériault, Gestionnaire des arts et travailleuse culturelle

The Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists

Théâtre de la Vieille 17

Théâtre la Seizième

Toronto Alliance for the Performing Arts (TAPA)

Vidacom Inc.

Visions Ouest Productions

Zoé Fortier

 

[1] Statistique Canada, Indicateurs nationaux de la culture, Canada, perspective du produit,  https://www.canada.ca/fr/patrimoine-canadien/organisation/publications/publications-generales/compte-satellite-culture.html

[2] DIVERSITÉ DÉMOGRAPHIQUE DES ARTISTES AU CANADA EN 2016, Hill Strategies, https://hillstrategies.com/resource/diversite-demographique-des-artistes-au-canada-en-2016/?lang=fr

Budget fédéral : La FCCF salue les investissements majeurs consentis aux arts et à la culture

La vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, a dévoilé ce lundi 19 avril 2021 le Budget fédéral. Un document attendu depuis fort longtemps, que la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille positivement au regard des importantes mesures de soutien financier réservées au secteur artistique et culturel.

« La poursuite du financement d’urgence dédié aux arts et à la culture constitue un soulagement absolu. Depuis le début de la pandémie, artistes et travailleurs culturels ont innové et travaillé d’arrache-pied pour s’adapter et poursuivre leurs activités, redonnant du baume au cœur des Canadiens et Canadiennes. Grâce aux sommes considérables consenties, notre secteur qui avait tant besoin d’oxygène va pouvoir désormais respirer. De quoi envisager avec plus de sérénité les prochains mois et participer de manière active à la relance économique », fait valoir Martin Théberge, président de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF).

La FCCF accueille aussi favorablement la volonté d’accorder des investissements intersectoriels qui profitent aux arts et à la culture via les agences de développement économique, le secteur canadien du tourisme ou encore Emploi et Développement social Canada. La FCCF applaudit par ailleurs l’appui annoncé aux institutions, du Centre national des Arts à Téléfilm Canada, en passant par l’Office national du film, CBC/Radio-Canada et le Fonds de la musique du Canada. Un soutien crucial pour la survie de l’écosystème artistique et culturel.

Autre annonce encourageante: des fonds tout aussi importants dédiés à la modernisation des langues officielles et le soutien des infrastructures éducatives et communautaires en milieu minoritaire. L’ensemble de ces nouveaux financements permettra d’assurer la poursuite de l’activité culturelle et artistique et d’établir les bases d’une reprise efficace. Une aide indispensable qu’il conviendra d’acheminer notamment vers les acteurs du secteur les plus fragilisés. « Parmi les fonds accordés par le gouvernement au milieu artistique et culturel, il est primordial que l’aide et les soutiens offerts rejoignent les organismes francophones de notre secteur en milieu minoritaire », souligne pour sa part Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « C’est la capacité de vivre en français partout au Canada qui est en jeu ici », alerte-t-elle.

La FCCF salue le leadership et le travail de coopération essentiel des ministres Mélanie Joly et Steven Guilbeault avec la Fédération et son réseau de membres. La FCCF se réjouit de poursuivre cette collaboration étroite avec le ministère du Patrimoine canadien et l’ensemble des institutions culturelles fédérales, pour que la francophonie demeure résiliente au travers de cette crise, qu’elle continue d’avoir accès à sa culture et de la vivre en français.

Pour sa deuxième année, PassepART déjoue les contraintes de la pandémie et rejoint 90% des écoles francophones

Malgré la pandémie et ses effets collatéraux endurés notamment par le milieu scolaire, le programme PassepART n’a pas failli à sa mission de faire voyager, découvrir et rayonner les activités artistiques, culturelles et patrimoniales francophones à travers le Canada. Pour sa deuxième année, 90% des 740 écoles francophones en situation linguistique minoritaire ont bénéficié des activités offertes par ce programme national de microfinancement.

Dans le contexte hors normes que nous avons vécu durant la dernière année, PassepART a de nouveau montré sa pertinence, voire sa nécessité. « L’année de pandémie a contraint les milieux scolaires à se concentrer sur la numératie et la littératie. L’accès aux arts sous toutes leurs formes aura contribué à donner une bouffée d’imagination aux quelque 107 000 élèves de la maternelle à la 12e année qui en ont bénéficié », souligne Martin Théberge, président de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), organisme mandaté par le ministère du Patrimoine canadien pour conduire ce programme qui bénéficie à la francophonie canadienne.

Dès les débuts de la pandémie, écoles, artistes et organismes communautaires se sont adaptés et ont opté, selon les possibilités, pour des activités proposées en présentiel ou en virtuel. Les 417 activités tenues ou encore à venir durant l’année scolaire 2020-2021, organisées par 120 organismes situés partout au Canada, s’inscrivent dans le volet artistique des curriculums scolaires. Avec PassepART, la salle de spectacle s’est déplacée dans les écoles avec une participation exceptionnelle des artistes dont la créativité s’est rapidement adaptée au format virtuel.

« Le mode numérique a permis à des artistes de performer dans des provinces et des territoires qu’ils n’avaient jamais visités, autant qu’à des organismes locaux de tisser des liens durables avec les milieux scolaires de leur coin de pays », se réjouit Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. Cela contribue à la découvrabilité des contenus francophones et à l’élargissement des espaces francophones accessibles aux jeunes, à l’extérieur de la salle de classe.

Les organismes admissibles pourront soumettre de nouvelles demandes à partir du 22 avril 2021, pour des activités qui se dérouleront au cours de l’année scolaire 2021-2022. En plus de présenter plus en détail le programme, ainsi que des activités exemplaires, le site monpassepart.ca propose une plateforme en ligne sur laquelle les organismes peuvent soumettre leurs demandes de microfinancement.

Les organismes sans but lucratif peuvent prétendre à une microsubvention de 1 500 $ par école et par année pour offrir des activités aux élèves, par le biais de partenariats avec les établissements scolaires. Lancé en septembre 2019, le programme PassepART est une initiative financée par le gouvernement fédéral qui s’échelonne sur 4 ans, soit jusqu’en 2023. Cette initiative découle du Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023 : Investir dans notre avenir.

 

À propos de la FCCF

Depuis plus de 40 ans, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) défend et valorise la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien. Unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne au pays, elle est aussi fière de conduire le programme national de microfinancement PassepART et le projet La ruchée qui vise à renforcer l’enseignement des arts en français au Canada. 

Basée à Ottawa, la Fédération compte 22 membres investis à travers le Canada : treize organismes provinciaux et territoriaux qui contribuent au développement culturel et artistique de leur région; sept organismes nationaux représentant les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition et le théâtre; un regroupement pancanadien de diffuseurs des arts de la scène; et une alliance de radios communautaires. 

 

Pour plus de renseignements ou demande d’entretien :

Aïda Semlali
Responsable des communications
communications@fccf.ca
613-262-6237

La FCCF et le CQT présentent TADA!, la Table sur l’Avenir des Arts, un projet pour penser le futur des arts et de la culture francophones au Canada

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et le Conseil Québécois du Théâtre (CQT) sont fiers d’annoncer le lancement de TADA!, la Table sur l’Avenir des Arts.

TADA! est un espace de réflexion et de conversation partout au Canada francophone, pour penser le futur des arts et de la culture, leur rôle et leur place dans la société. Nouvelles pratiques artistiques, accélération numérique, engagement du public, développement culturel durable…  TADA! sert d’incubateur d‘idées pour le secteur, afin de participer à la construction d’un écosystème artistique et culturel francophone pancanadien qui soit durable, inclusif, collaboratif et innovant.

TADA! prend la forme de quatre ateliers virtuels de codesign, ouverts sur invitation aux artistes et professionnel.le.s de la culture francophone dans tout le Canada. Ces ateliers permettent aux participants d’exprimer et de débattre de leurs visions, leurs espoirs et leurs craintes sur l’avenir du secteur, et de faire émerger des solutions en commun pour rendre ce futur plus désirable. Quatre ateliers au cours des mois de mars et avril aborderont les thèmes suivants : la création (9 mars 2021), l’accès et la participation à la culture (23 mars 2021), la francophonie (7 avril 2021) et le développement culturel durable (21 avril 2021).

En plus des ateliers, TADA! offre la possibilité à chacune et chacun de partager ses idées et propositions sur une plateforme numérique accessible sur le site de la FCCF.

À l’issue des ateliers, un comité composé de 9 personnes issues de différentes disciplines et communautés francophones partout au Canada, sera chargé de formuler des propositions et des recommandations sur la base des idées qui émergeront au cours des ateliers. Ces propositions seront présentées publiquement au début du mois de juin 2021, puis mises en œuvre à travers des collaborations innovantes entre artistes et organismes francophones partout au pays.

TADA! s’inscrit dans une volonté de rapprochement des francophonies québécoises, canadiennes et acadiennes par le biais des arts et de la culture. À ce titre, il bénéficie d’un appui financier du gouvernement du Québec, en vertu des programmes de soutien financier en matière de francophonie canadienne.

« TADA!  a l’ambition de donner un coup d’accélérateur aux collaborations existantes entre les artistes et professionnels québécois, acadiens et canadiens-français. Alors que le numérique estompe les distances géographiques, nous souhaitons que le secteur se saisissent des opportunités nouvelles pour donner corps à un écosystème francophone pancanadien solide et dynamique. À l’heure où la question de la place du français au Canada revient sur le devant de la scène, il nous semble d’autant plus nécessaire d’affirmer que les arts et la culture sont indispensables à l’épanouissement et au rapprochement des francophones partout au pays », déclare Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

« Avec TADA! nous voulons offrir un espace de réflexion qui aille au-delà de la pandémie. Bien entendu, celle-ci a eu et continue d’avoir des conséquences terribles sur la création, l’accès aux arts et sur le quotidien de nombreux artistes et professionnels. Mais nous avons entendu de leur part une envie de se projeter plus loin que la relance, de débattre de questions de fonds qui existaient déjà avant la crise actuelle. Avec la FCCF, nous pensons que cette volonté de repenser certaines pratiques, de se confronter aux grandes questions qui traversent la société comme l’inclusion ou le rapport à l’environnement doit s’exprimer en français et avec tous les artistes et francophones du pays », explique Catherine Voyer-Léger, directrice générale du CQT.

 

À propos de la FCCF

Depuis plus de 40 ans, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) défend et valorise la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien. Unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne au pays, elle est aussi fière de conduire le programme national de microfinancement PassepART et le projet La ruchée qui vise à renforcer l’enseignement des arts en français au Canada.

Basée à Ottawa, la Fédération compte 22 membres investis à travers le Canada: treize organismes provinciaux et territoriaux qui contribuent au développement culturel et artistique de leur région; sept organismes nationaux représentant les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition et le théâtre ; un regroupement pancanadien de diffuseurs des arts de la scène ; et une alliance de radios communautaires.

 

À propos du CQT

Le Conseil québécois du théâtre (CQT) est un regroupement national qui réunit et représente les praticiens et les organismes de théâtre professionnel du Québec afin de favoriser le développement et le rayonnement de l’art théâtral dans toute sa diversité. Il est une force politique et une tribune notoire permettant au monde du théâtre québécois et à ses artisans de s’en servir pour exprimer les défis de leur pratique artistique et leurs enjeux d’avenir.

 

Pour plus de renseignements ou demande d’entretien :

Aïda Semlali
Responsable des communications
communications@fccf.ca
613-262-6237

Réalisé grâce à l’appui financier reçu du gouvernement du Québec, en vertu des
programmes de soutien financier en matière de francophonie canadienne.

La FCCF salue le projet de réforme de la Loi sur les langues officielles, appelé à renforcer la langue et la culture françaises partout au Canada

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille très favorablement le dépôt, ce vendredi 19 février, d’un document de réforme de la Loi sur les langues officielles par la ministre Mélanie Joly. C’est une initiative structurante, un pas de plus vers la modernisation tant attendue d’une loi qui a pour objet l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais.

« C’est un moment charnière pour le fait français au Canada et une reconnaissance de l’écosystème artistique et culturel francophone que nous représentons. Nous sommes à un tournant historique où il nous est permis de redéfinir les termes du contrat social canadien sur le terrain des questions linguistiques et de la place accordée au français. Tous ensemble, nous devons saisir cette opportunité qui s’offre à nous pour bâtir une société plus égalitaire, plus juste et plus inclusive », déclare Martin Théberge, président de la FCCF.

La FCCF salue les intentions de la réforme. Les mesures avancées impliqueront de manière active plusieurs ministères fédéraux, en plus de consacrer le rôle de CBC/Radio-Canada en tant qu’institution culturelle centrale dans la protection et la promotion des langues officielles, y compris sa proactivité à l’égard de l’engagement et du reflet de la minorité francophone, et de l’enchâsser dans la Loi. Il est clair pour nous que ce recadrage du plan stratégique des langues officielles du Canada s’inscrit dans la continuité de l’intention qu’exprimait le gouvernement dans le Discours du Trône en septembre dernier alors qu’il s’engageait de manière ferme « à tenir compte de la réalité particulière du français », tout en reconnaissant que « nos deux langues officielles sont indissociables du patrimoine de notre pays », ce que la FCCF défend pour soutenir l’offre artistique et culturelle destinée aux communautés francophones en situation minoritaire (CFSM).

À ce titre, la FCCF est particulièrement satisfaite de retrouver dans ce document de réforme, des intentions claires qui reconnaissent pleinement et consacrent l’apport essentiel des arts et de la culture en tant que vecteur de notre vitalité. « C’est une éclatante victoire pour nous qui avons participé et contribué de manière active à l’ensemble du processus ayant mené à cette réforme. Nous avons été cohérents en parlant de nos visées, de nos réalités et de nos besoins, et nous avons maintenant la grande satisfaction d’avoir été entendus. La culture est indissociable de la langue, il faut miser sur l’accès aux contenus culturels partout au pays en plus de participer de plain-pied à sa création et à sa diffusion. Cette réforme nous donne raison et nous fournit des moyens concrets pour cheminer sur le plan d’un développement culturel durable », se félicite Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

Autre intention que la FCCF applaudit parmi les orientations de ce document de réforme préalable à un projet de loi : la reconnaissance du droit des Canadiennes et des Canadiens d’avoir accès à des contenus culturels dans leur langue et l’importance de soutenir les institutions artistiques et culturelles au pays. De quoi permettre que la diversité des voix francophones au pays puisse pleinement s’exprimer et rayonner partout où elle se trouve.

« La FCCF appuie les intentions autant que l’esprit des mesures du document de réforme. Nous avons hâte de poursuivre le travail en collaboration avec la ministre Joly pour que la mise en œuvre de cette loi tant attendue soit à la hauteur des ambitions que la francophonie canadienne et acadienne et son écosystème des arts et de la culture nourrissent depuis si longtemps », conclut Martin Théberge.

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