La FCCF se félicite du consensus et de la solidarité dans le dossier du projet de loi C-10 en radiodiffusion

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) a présenté ce lundi 1er février, devant le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes, ses demandes dans le dossier du projet de loi C-10 en matière de radiodiffusion canadienne, en regard des enjeux et des besoins propres aux communautés de langue officielle en situation minoritaire.

En plus de positionner des demandes prioritaires pour l’écosystème des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne, la FCCF a pu faire valoir, lors de sa comparution, de son travail de collaboration horizontale. Ses efforts lui auront permis de témoigner d’un front commun de la francophonie canadienne incluant la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, en plus d’avoir réussi à rallier ses homologues anglo-québécois, dont le Quebec English-language Production Council (QEPC). Le consensus et la solidarité autour de ces éléments sont une force indéniable pour la suite des choses.

« Les choix que l’on s’apprête à faire du côté de la radiodiffusion seront déterminants sur la capacité de se voir, de s’entendre, de créer et de produire en français et qui plus est, pour protéger la souveraineté culturelle du pays », a déclaré Martin Théberge, président de la FCCF, lors de cette audience. « La FCCF est catégorique sur la nécessité de rendre explicite l’intention du législateur à l’égard des communautés linguistiques en situation minoritaire dans le projet de loi C-10 », poursuit le président de la FCCF, Martin Théberge

« C’est une loi d’importance pour nous, une loi majeure pour la survie de la langue et de l’identité culturelle d’un bout à l’autre du pays », a souligné pour sa part Marie-Christine-Morin, directrice générale de la FCCF, dans une réponse à une question de la députée néo-démocrate albertaine Heather Lynn McPherson.

Lors de la session de questions, plusieurs députés ont reconnu l’importance des propos avancés par les dirigeants de la FCCF et s’y sont dit sensibles. L’expression spontanée de ces appuis au propos de la FCCF fait beaucoup pour nous rassurer. La Fédération culturelle se réjouit de l’intérêt que les parlementaires expriment pour aborder aussi l’urgente question de devoir favoriser et soutenir la création de contenus canadiens de langue française, d’en assurer l’accès, la mise en valeur et la découvrabilité.

« Les défis sont multiples et il faudra être au rendez-vous sur tous les plans. Du côté de la production, il doit y avoir des engagements très précis pour stimuler la création et la production de contenus francophones en milieu minoritaire. On a un écosystème d’artistes, d’artisans, de producteurs capables de produire et de créer. Mais on doit être en mesure d’encourager de façon particulière cette industrie qui vit et compétitionne dans une mer anglophone », a ainsi rappelé Marie-Christine-Morin.

La FCCF poursuit son travail de collaboration pour que le projet de loi C-10 soit adopté et qu’il réponde, comme l’a déclaré le ministre Steven Guilbeault en novembre dernier, lors du dépôt du projet de loi,  aux promesses d’équité dans le système de radiodiffusion au Canada.

Renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada : les recommandations concrètes et détaillées de la FCCF trouvent leur écho auprès du CRTC

Après passage devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de deux de ses membres, l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick (AAAPNB) et l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC), la Fédération culturelle canadienne-française a comparu ce mardi 26 janvier 2021, pour le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada, en réponse à l’avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2019-379.

Dans leur allocution, Marie-Christine Morin et Martin Théberge, respectivement directrice générale et président de la FCCF, ont fait part de l’appui de la Fédération au renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada. Toutefois, un important coup de barre s’impose, et la FCCF indique le soulever depuis des décennies comme la grande majorité des organismes de la francophonie canadienne et acadienne qui ont comparu. Il faut accroître le reflet de la diversité des expressions culturelles francophones de partout au pays sur l’ensemble des plateformes de Radio-Canada, plateformes numériques comprises, à l’antenne nationale et aux heures de grande écoute.

Cette volonté qu’il est grand temps de concrétiser du côté du seul télédiffuseur public national de langue française, doit se matérialiser à travers un plan d’action co-développé avec les organismes membres de la FCCF. « En plus de demeurer à l’écoute et de voir à refléter davantage nos identités et contenus culturels de nos communautés francophones en situation minoritaire, Radio-Canada doit pouvoir mesurer et démontrer son impact », a souligné le président de la FCCF, Martin Théberge lors de la comparution de la Fédération devant le CRTC.

Lors de cette même allocution, la directrice générale de la FCCF, Marie Christine Morin, a rappelé que dans son mémoire, la FCCF demande à Radio-Canada de :

  • Se donner un plan d’action précis à l’endroit des communautés francophones en situation minoritaire, un plan co-développé avec les organismes membres de la FCCF pour miser pleinement sur les expertises en place ;
  • Recueillir, analyser et fournir des données fiables et précises concernant les communautés francophones en situation minoritaire de manière continue, afin d’opérer la planification et la prise de décisions ;
  • Se doter d’un outil d’analyse différenciée francophone (ADF) qui permettrait à Radio-Canada d’évaluer l’incidence de ses programmes, de ses politiques et de ses décisions sur la vitalité de notre francophonie en milieu minoritaire.

La FCCF considère par ailleurs que Radio-Canada doit faire aussi plus et mieux pour encourager davantage la production de contenu original en français par des producteurs indépendants issus de la francophonie canadienne et acadienne. La FCCF demande ainsi au diffuseur public national de consacrer au moins 9% des dépenses totales d’émissions indépendantes du réseau et des plateformes à des producteurs indépendants hors Québec.

La FCCF a bon espoir de voir ses recommandations prises en compte pour poursuivre la dynamique collaborative initiée avec Radio-Canada, notamment à travers l’Entente de collaboration qui scelle la détermination de la Fédération et de son partenaire de longue date d’œuvrer pour favoriser le développement des arts et de la culture des communautés francophones en situation minoritaire.

La FCCF vous présente la liste de Noël

Pour célébrer le temps des Fêtes, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et l’Association des Professionnels de la Chanson et de la Musique (APCM) s’associent pour vous offrir la liste de Noël, une sélection de chansons et d’œuvres musicales d’artistes de la francophonie canadienne et acadienne.

Qu’il s’agisse de chansons de Noël récentes ou plus anciennes, le plaisir de partager l’ambiance et la féérie des fêtes de fin d’année reste identique à l’écoute de ces sons créés d’un bout à l’autre du pays. Artistes de l’Ouest, de l’Ontario et de l’Acadie, tous célèbrent les plaisirs d’une période placée sous le signe de la joie et du partage.

Avec «Noël tout autour», le titre éponyme de son album lancé en novembre dernier, la chanteuse franco-ontarienne Céleste Levis nous invite dans son univers empreint de douceur et dans son tout premier album de Noël. En Ontario toujours, Damien Robitaille nous invite à savourer le titre «Bientôt ce sera Noël», tandis que le duo Geneviève et Alain nous offre une reprise, «La Neige», et une composition originale, «De la guitare pour Noël». Autre duo, le Manitobain et l’Ontarienne Kristine St-Pierre nous invitent «Sous le gui», tandis que l’on voyage pour savourer «Noël sur la prairie» avec la chanteuse franco-manitobaine Jocelyne Baribeau, ou que l’on s’initie, dans l’Est, au «Noël acadien» de La Famille Arseneault ou au «Noël Jazz» de la chanteuse franco-Néo-Brunswickoise Lina Boudreau.


Le duo albertain Post Script

Pour les enfants («Première neige», des franco-ontariennes Les Chiclettes), les amours perdues (le duo albertain Post Script et leur titre doux et mélancolique, «Noël sans toi»), pour la famille («Mam pis Pap», des Hay Babies, trio d’auteures-compositrices-interprètes du Nouveau-Brunswick), ou en solo loin de la famille («Christmas Tennessee», du chanteur albertain Pierre Sabourin), on chante les moments pleins d’émotion de ce moment si particulier de l’année.

La chanteuse franco-manitobaine Geneviève Toupin

De la Colombie-Britannique, avec le chanteur Loig Morin et le titre «Près de l’arbre», à l’Acadie, avec le chanteur Joseph Edgar qui chante «Décembre au bord de l’Océan», en passant par l’Ontario avec «Passer l’hiver» de Reney Ray, le Manitoba avec la douceur de «L’hiver» de Geneviève Toupin, ou encore le Nouveau-Brunswick où Julie Aubé chante «Ça c’est Noël», on savoure la magie de Noël d’un océan à l’autre du Canada.

Chaleureusement, nous vous souhaitons à toutes et tous un agréable temps des fêtes!

Cri du cœur de la FCCF pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) se joint à l’ensemble des organismes porte-paroles des communautés francophones et acadiennes du pays pour lancer un cri du cœur. Nous demandons au gouvernement fédéral une modernisation visionnaire de la Loi sur les langues officielles, à la hauteur de nos ambitions.

« Cette modernisation est primordiale pour renforcer l’accès à la culture en français et soutenir l’offre artistique et culturelle destinée aux communautés francophones en situation minoritaire », accentue le président de la FCCF, Martin Théberge. « Tout en soulignant la réalité particulière du français au Canada, le discours du Trône l’a bien rappelé en septembre dernier : nos deux langues officielles sont indissociables du patrimoine de notre pays. La FCCF est disposée à coopérer et à soutenir le gouvernement fédéral dans tous les efforts qui seront consentis dans le sens d’une modernisation réfléchie de la Loi sur les langues officielles », poursuit Martin Théberge.

« Le contexte actuel est difficile pour tous, et notamment pour le secteur des arts et de la culture en francophonie canadienne durement touché par cette crise sanitaire sans précédent. Nous avons besoin plus que jamais d’un leadership énergique et rassembleur sur le plan national afin de réaliser ce projet de société au cœur des valeurs fondamentales canadiennes », fait valoir Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « La modernisation de la Loi sur les langues officielles doit consolider et propulser le développement culturel durable de nos communautés. L’enjeu est clair et le moment est historique », conclut la directrice générale.

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Énoncé économique de l’automne 2020 : la FCCF salue les décisions du gouvernement fédéral en faveur du secteur des arts et de la culture

La vice-première ministre et ministre des Finances du Canada Chrystia Freeland a dévoilé, ce lundi 30 novembre, un nouvel énoncé économique intitulé « Soutenir les Canadiens et lutter contre la COVID-19 ». Le document annonce plusieurs mesures que la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille avec soulagement.

Le ministère du Patrimoine canadien et le Conseil des arts du Canada se verront ainsi accorder une enveloppe de 181,5 millions de dollars en 2021-2022 pour élargir leurs programmes de financement et soutenir ainsi les arts vivants, la musique et le monde du spectacle. L’allégement des obligations financières des stations de télévision et des radiodiffuseurs canadiens, touchés par la baisse des revenus publicitaires, permettra aux structures d’assurer leur solvabilité tout en maintenant leur offre destinée aux Canadiennes et aux Canadiens.

« Cette enveloppe nécessaire pour voler au secours d‘un secteur mis à mal par la crise, conjuguée aux mesures d’urgence fédérales mises en œuvre dans le cadre du plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, est bienvenue pour soutenir bon nombre de structures et de travailleurs autonomes. C’est d’autant plus important que la pandémie perdure et que notre milieu, un des premiers touchés, l’est malheureusement de manière durable et sera l’un des derniers à s’en remettre », fait valoir Martin Théberge, président de la FCCF.

Des mesures de soutien supplémentaires comme la prolongation de la Subvention salariale d’urgence du Canada ou la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer ont également été annoncées dans l’énoncé économique, ce dont la FCCF ne peut que se réjouir.

La FCCF se félicite par ailleurs que l’une des recommandations contenues dans son mémoire prébudgétaire, présenté en août dernier et portant sur la perception de la TPS/TVH, ait été prise en compte. L’énoncé économique de l’automne 2020 propose en effet d’instaurer un régime fiscal équitable, un engagement important qui fera en sorte que les géants du web paient leur juste part à travers la collecte de la TPS à partir du 1er juillet 2021. À cette mesure s’ajoutera également un nouvel impôt sur leurs revenus à compter de 2022.

« La Fédération culturelle canadienne-française tient à saluer l’écoute active et le soutien du ministère du Patrimoine canadien et de l’honorable Steven Guilbeault, tout au long de ces mois difficiles », souligne Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « Bien entendu, il reste encore beaucoup à faire, poursuit-elle. Le risque que 2021 soit une année aussi sombre que ne le fut 2020 pour les artistes, les artisans et les travailleurs culturels de la francophonie canadienne et acadienne, reste prégnant. Ce financement supplémentaire et cette solidarité envers le secteur mettent un baume au cœur. La culture est une valeur refuge en ce moment. Nous devons à tout prix faire en sorte que la création et l’expertise du milieu survivent à cette tempête », conclut-elle.

Un écueil que le prochain budget fédéral devra contourner, en incluant un plan de relance dans les mesures qui seront annoncées au printemps prochain.

 

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La FCCF présente La ruchée, un projet novateur qui renforcera l’enseignement des arts en francophonie canadienne et acadienne

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) est très fière d’annoncer le lancement de La ruchée, un projet pancanadien structurant qui vise à accroître le nombre d’enseignants et d’enseignantes spécialisés dans les arts en français au Canada.

Mené avec le précieux partenariat du Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO) et du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO), ce projet intersectoriel est rendu possible grâce au financement de Patrimoine canadien par le biais de la Stratégie de recrutement et de rétention d’enseignants pour les écoles de langue française en situation minoritaire, issue du Plan d’action pour les langues officielles – 2018-2023 : Investir dans notre avenir.

« Notre gouvernement est fier d’investir dans La ruchée, une initiative de formation et de développement professionnel pour les enseignantes et enseignants en arts de la francophonie canadienne. Dans un contexte où le recrutement et la rétention du personnel enseignant sont difficiles, nous sommes heureux que de tels projets soient menés. En mettant en lumière des perspectives de carrière passionnantes pour les futurs diplômés en éducation et en offrant des occasions de ressourcement aux experts qui sont déjà sur le terrain, nous sommes persuadés que ce programme novateur insufflera un nouvel élan chez les enseignantes et enseignants qui oeuvrent dans les communautés francophones en milieu minoritaire », déclare la ministre du Développement économique et des Langues officielles, l’honorable Mélanie Joly, à l’occasion du lancement de La ruchée.

« Parce que la langue française, les arts et l’enseignement sont des vecteurs de choix pour permettre à nos communautés de s’épanouir pleinement dans leur culture partout en francophonie canadienne et acadienne, la Fédération culturelle canadienne-française s’est toujours évertuée à établir des ponts solides entre le monde des arts et de la culture et celui de l’éducation », souligne Martin Théberge, président de la FCCF.

« Le programme de microfinancement PassepART s’inscrivait déjà dans cet esprit, et c’est avec beaucoup de fierté et d’enthousiasme que nous poursuivons cette démarche avec La ruchée », souligne-t-il. « Le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario et le Centre d’excellence artistique de l’Ontario se félicitent conjointement de cette collaboration fructueuse avec la FCCF. La construction identitaire francophone repose en grande partie sur l’apport des enseignants et le partage de savoir en français, ce à quoi contribue notre mission. En nous associant au projet La ruchée, nous serons d’autant plus heureux d’accomplir cette mission qu’elle nous permettra de renforcer la coopération intersectorielle, d’accorder plus de place aux arts et à la culture dans les écoles, de permettre à nos enseignantes et enseignants de se spécialiser dans les arts, ou encore d’accueillir dans leurs rangs des artistes aux compétences reconnues, qui pourront transmettre leur savoir et communiquer leur passion », déclare Denis M. Chartrand, président du CEPEO.

La ruchée se définit comme un laboratoire d’éducation artistique qui bourdonnera d’idées. En son essaim impliquant plus de 60 personnes réparties en 8 équipes performantes, la collaboration sera de mise pour mobiliser les connaissances, tenter des expériences et favoriser des solutions qui encouragent le recrutement et la rétention des enseignantes et enseignants, mais qui explorent tout à la fois la formation spécialisée des enseignants et le développement professionnel continu pour renforcer l’enseignement des arts en français partout en francophonie canadienne et acadienne.

À plus long terme, en plus de l’objectif visant à accroître le nombre d’enseignants et d’enseignantes spécialisés dans les arts, La ruchée vise la création d’un centre d’expertise pour l’enseignement des arts en français au Canada.

 

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Radiodiffusion: la FCCF applaudit l’avancée du dossier et veillera aux promesses d’équité du projet de loi C-10

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille positivement le dépôt du projet de loi C-10 – Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois, le 3 novembre 2020 à la Chambre des communes. Malgré les conditions exceptionnelles et difficiles que nous vivons actuellement, nous saluons la décision du gouvernement d’aller de l’avant dans ce domaine névralgique pour l’écosystème des arts et de la culture.

La FCCF salue la volonté du ministre Steven Guilbeault de fournir au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) des directives précises visant à répondre aux besoins et intérêts de la population canadienne dans toute sa diversité, incluant la francophonie canadienne et acadienne.

Si plusieurs acteurs importants de la radiodiffusion en ligne tels que Crave, Netflix, Spotify et Amazon Prime seront désormais assujettis aux dispositions de la Loi, les règles entourant leur participation au soutien, à la création et à la découvrabilité de contenus canadiens seront précisées ultérieurement par le CRTC.

« Il est capital que ces entreprises contribuent de manière juste et qu’elles répondent à des exigences liées au soutien, à la création et à la mise en valeur des contenus canadiens, dont une part équitable des contenus francophones et issus des communautés de langue officielle en situation minoritaire », déclare Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

La Fédération s’interroge sur les modalités et la portée des exemptions prévues dans la mouture actuelle du projet de loi, pour les entreprises en ligne et les réseaux sociaux. Il est essentiel d’assurer que ces exemptions ne conduisent pas les entreprises visées à délaisser leurs obligations en matière de contenu francophone. La Fédération veillera ainsi à ce que, des suites de ce projet de Loi, le CRTC soit explicite quant aux besoins:

  • de refléter la diversité des voix qui existent au Canada, d’assurer la création de contenu par et pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire, et d’en garantir la mise en valeur et l’accès ;
  • de clarifier les modalités prévoyant la contribution des GAFAs et autres géants du web aux arts et à la culture en français au Canada ;
  • d’accroître la capacité de participation aux instances réglementaires du CRTC et la représentativité des points de vue des CLOSM dans les processus décisionnels.

En tant qu’unique voix des arts et de la culture en francophonie canadienne, la FCCF compte participer à l’ensemble des processus d’étude du projet de loi en comité et collaborer avec le CRTC.

« Le travail qui nous attend est colossal mais nécessaire. La Fédération misera pleinement sur les mécanismes de collaboration à sa disposition pour solutionner, avec l’aide précieuse de nos partenaires de la francophonie et du secteur des arts et de la culture, les nombreux enjeux que cela soulève pour la francophonie canadienne et acadienne. Il s’agit non seulement de questions vitales pour nos communautés et notre secteur, mais aussi pour la souveraineté culturelle et le rayonnement de notre identité canadienne », conclut Martin Théberge, président de la FCCF.

La FCCF présente « Ce que l’on sème », son premier Forum virtuel

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) est ravie de présenter la toute première édition en ligne de son Forum. Habituellement, ce rendez-vous biannuel est réservé à ses organismes membres. En cette année inédite à bien des égards, nous avons choisi de transformer une contrainte en force : l’occasion de nous rencontrer en personne ne nous étant pas donnée, le Forum sera non seulement un rassemblement virtuel, mais il s’ouvrira cette fois-ci à une plus grande audience.

Avec deux rendez-vous publics diffusés en direct et relayés sur les médias sociaux, la Fédération est fière de convier ses membres, mais aussi leurs propres membres, les partenaires de la FCCF et, plus largement, l’ensemble de la communauté artistique et culturelle francophone au pays à son Forum virtuel baptisé « Ce que l’on sème ». À travers deux regards différents, celui des artistes d’une part, et celui des observateurs ou gestionnaires du secteur des arts et de la culture d’autre part, la table des créateurs (jeudi 22 octobre 2020 de 13 h 30 à 15 h [HAE]) et la table des penseurs (lundi 26 octobre 2020 de 14 h 30 à 16 h [HAE]) aborderont un même fil rouge : les perspectives de développement culturel durable francophone au Canada.

À la table des créateurs, animée par Nancy Juneau, consultante en développement organisationnel : Joël Beddows, metteur en scène, directeur artistique du Théâtre français de Toronto et professeur au conservatoire du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa, Marie Cadieux, créatrice multidisciplinaire et éditrice, et Anna Binta Diallo, artiste visuelle multidisciplinaire.

À la table des penseurs, animée par l’animatrice et écrivaine Catherine Perrin : René Cormier, sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick, Martin Faucher, directeur artistique et codirecteur général du Festival TransAmériques, et Véronique Guèvremont, professeure titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval et titulaire de la Chaire UNESCO sur la diversité des expressions culturelles.

Pour la FCCF, ces conversations vont de pair avec l’urgence de la mise en place d’un Cadre national d’action pour la culture, objectif qui figure parmi les prises de position politiques prioritaires de la FCCF en vue de pallier l’absence d’une véritable politique culturelle fédérale. Cette ambition, la Fédération en avait fait un cheval de bataille bien avant que ne se déclare la pandémie de la COVID-19. En octobre 2019, avec son partenaire le Conseil québécois du théâtre et plus de quarante organismes artistiques et culturels – tant francophones qu’anglophones, notamment des groupes représentant les peuples autochtones et la diversité culturelle – la FCCF interpelait le gouvernement fédéral, l’encourageant à élaborer et mettre en place rapidement un Cadre national d’action pour la culture, dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir du 5 octobre 2019.

« En tant qu’unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne, la FCCF souhaite faire de ce Forum virtuel une prochaine étape pour faire cheminer et élargir sa réflexion », déclarent conjointement Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF, et Martin Théberge, président de la FCCF. C’est donc une grande conversation publique que l’on veut encourager grâce aux tables virtuelles que la FCCF aura l’honneur de présenter. De quoi continuer à semer les graines qui enracinent le rôle de l’art et de la culture comme vecteurs essentiels de notre identité franco-canadienne, et qui favorisent la pérennité et la vitalité du secteur. Bon Forum !

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Discours du Trône : la FCCF salue les engagements positifs du gouvernement fédéral

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) applaudit la teneur encourageante et engageante d’un discours du Trône particulièrement attendu. En cette reprise parlementaire marquée par la crise sanitaire et la reprise économique, la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, a livré un discours qui affirme la détermination du gouvernement de Justin Trudeau à rétablir des bases solides, à donner une impulsion nouvelle aux institutions du pays et à insuffler une dynamique vertueuse à même d’assurer la relance.

Du fait de son mandat sectoriel et linguistique, la Fédération se réjouit de la double reconnaissance accordée tant au secteur artistique et culturel qu’à la situation particulière de la langue française au Canada. L’industrie des arts et de la culture, créatrice de richesse sociale et économique mais particulièrement éprouvée par la pandémie, sera appuyée davantage pour stimuler sa relance, ce dont la FCCF se félicite. Autre motif de satisfaction : que le gouvernement s’engage à renforcer la Loi sur les langues officielles « en tenant compte de la réalité particulière du français », et qu’il convienne que « nos deux langues officielles sont indissociables du patrimoine de notre pays », ce que la FCCF défend ardemment pour soutenir l’offre artistique et culturelle destinée aux communautés francophones en situation minoritaire.

« Avec le travail acharné des derniers mois où l’écoute active fut chaque fois au rendez-vous, nous avons nourri beaucoup d’attentes vis-à-vis de ce discours. Ravis de constater que nous sommes toujours sur la bonne voie et que le meilleur semble appelé à se réaliser », déclare Martin Théberge, président de la FCCF. « Mesures d’aides supplémentaires pour les industries culturelles, souci d’un partage plus équitable des revenus des géants du Web, perspectives prometteuses pour les travailleurs autonomes et les personnes qui travaillent dans l’économie à la demande, soit une part considérable des personnes qui travaillent pour le secteur des arts et de la culture, prolongement de la Subvention salariale d’urgence, ou encore engagement à promouvoir le français partout au Canada… Les nombreux engagements fédéraux dévoilés dans le discours du Trône sont des plus encourageants. Positifs, stratégiques, audacieux, ils répondent en tout point aux visées de la FCCF et de son réseau », poursuit le président de la Fédération.

« On salue la volonté de prendre à bras le corps les défis qui se sont annoncés depuis le début de la crise sanitaire et la volonté d’aller de l’avant avec une approche qui se veut solidaire, constructive et inclusive », souligne pour sa part Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « Les signaux positifs de ce discours rassembleur nous rassurent et nous engagent à poursuivre avec élan le travail essentiel que nous menons depuis quelques mois au service de notre secteur. Particulièrement atteint et toujours mis au défi, le milieu des arts et de la culture sera sans doute l’un des derniers secteurs à se relever. Savoir qu’une aide supplémentaire sera débloquée est un gage d’espoir pour toutes celles et ceux qui ont jusqu’à présent pu se maintenir à flot, mais qui ont encore besoin d’appui pour surmonter la crise », ajoute Marie-Christine Morin.

La Fédération est par ailleurs ravie de constater que des demandes formulées dans son mémoire prébudgétaire figurent dans le discours du Trône. En attendant une refonte de la Loi sur la radiodiffusion, chantier sur lequel s’est engagé le ministre Steven Guilbeault et ce de façon imminente, les géants du web figurent d’ores et déjà au rang des visées prioritaires du gouvernement fédéral. Ce dernier annonce ainsi vouloir « assurer un partage plus équitable de leurs revenus avec nos créateurs et médias, en plus d’exiger qu’ils contribuent à la création, à la production et à la diffusion de nos histoires, à l’écran, en parole, en musique et à l’écrit ».

Autre point à saluer : le gouvernement s’engage à accélérer le calendrier de mise en œuvre de la connectivité afin que les Canadiens de toutes les régions aient accès à un Internet haute vitesse, un impératif que la FCCF soulignait également dans son mémoire prébudgétaire, rappelant la nécessité d’investir pour accroître l’accès à la large bande et assurer un niveau de connectivité approprié partout au Canada.

La Fédération applaudit l’ensemble de ces orientations nécessaires au secteur des arts et de la culture et se tient prête à assurer leur concrétisation. Engagés à relever les défis et à travailler aux solutions, la FCCF et son réseau poursuivront leur collaboration avec toutes les parties prenantes, politiques, gouvernementales et communautaires, pour la mise en œuvre effective de cette vision du gouvernement qui brosse le portrait de la société plus saine, juste et équitable à laquelle nous aspirons.

La FCCF dévoile son Plan stratégique 2020-2025

Pour la 43e AGA des membres de la FCCF, la Fédération culturelle canadienne-francaise présente son nouveau plan stratégique, la boussole essentielle qui guidera son action pour les 5 prochaines années.

 

Un cadre stratégique repensé, une vision précisée, des valeurs redéfinies et une mission recentrée. La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) est fière de présenter son Plan stratégique 2020-2025, dévoilé à l’occasion de la 43e Assemblée générale annuelle (AGA) des membres de la FCCF, tenue ce jeudi 10 septembre 2020.

Le plan s’articule autour de trois enjeux clés. « Positionnement politique », « concertation et mobilisation du réseau » ainsi que « développement et innovation » sont les trois piliers de cette nouvelle planification stratégique. « Trois nouveaux axes, plus ciblés et plus engageants qui nous poussent vers l’avant », a souligné lors de l’AGA Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. « Ces axes sont complémentaires, réfléchis, en lien avec ce que vivent nos membres et le secteur que nous représentons, et donc stratégiques pour optimiser la mise en œuvre de notre mandat et de notre vision », a également déclaré lors de l’AGA Martin Théberge, président de la FCCF.

Alors que survient la crise de la COVID-19, la FCCF a fait preuve d’agilité pour s’adapter à ce contexte inédit et maintenir son cap, campée sur son cadre stratégique renouvelé, tout en resserrant ses mécanismes de concertation pour renforcer ses actions avec ses membres et ses partenaires. Le Plan stratégique 2020-2025 est aussi un guide de choix à l’heure d’amorcer la relance. La FCCF est plus que jamais à l’écoute du secteur artistique et culturel pour sonder ses besoins et explorer les différentes pistes qui permettront d’assurer la viabilité des organismes touchés dans le contexte de la pandémie.

La 43e Assemblée générale annuelle a également été l’occasion d’élire de nouveaux membres du conseil d’administration, de présenter le Rapport annuel 2019-2020 de la FCCF et de rappeler les excellents résultats de PassepART, le programme national de microfinancement lancé en septembre 2019 qui convie l’art, la culture et le patrimoine dans les écoles francophones canadiennes en situation linguistique minoritaire.

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Aïda Semlali
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