Projet de loi C-11 : un colloque pour réfléchir aux enjeux relatifs aux contenus franco-canadiens sur les plateformes de vidéo sur demande

Depuis une quinzaine d’années, les plateformes de vidéo sur demande (Netflix, Disney+, Amazon Prime, Apple TV, etc.) ont envahi le marché mondial de l’audiovisuel, ce qui a considérablement modifié les habitudes d’écoute partout sur la planète. Le Canada n’est pas étranger à ce phénomène, alors que les Canadiens et Canadiennes écoutent de moins en moins la télévision et se tournent principalement vers le contenu audiovisuel en ligne.

Les 28, 29 et 30 octobre 2022, l’Observatoire international des droits linguistiques de l’Université de Moncton et l’Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick (AAAPNB), en partenariat avec la Fédération culturelle canadienne-française, organisent un colloque à Moncton pour discuter des questions en lien avec la réglementation des plateformes de vidéo sur demande dans le contexte de la francophonie canadienne.

L’événement, qui se tiendra à la Faculté de droit de l’Université de Moncton (campus de Moncton), se penchera sur deux des principaux éléments abordés par le projet de loi fédéral C-11, à savoir l’obligation pour les plateformes de financer la production de contenus canadiens (y compris du contenu francophone) et l’obligation, pour ces mêmes plateformes, de diffuser et faire rayonner ces contenus canadiens 

Des conférencières et conférenciers de renom

Pour ce faire, des chercheur.euse.s et des acteur.trice.s de l’industrie audiovisuelle de partout au pays se rencontreront pour discuter de ces enjeux qui revêtent une importance capitale pour l’avenir de la langue et de la culture française au Canada, notamment l’ex-ministre fédérale Sheila Copps, Monique Simard (anciennement à l’ONF et à la SODEC) et Véronique Guèvremont, professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval et titulaire de la Chaire UNESCO sur la diversité des expressions culturelles.

Plusieurs problématiques propres au Canada français seront aussi abordées pendant le colloque, entre autres sur les façons dont les communautés francophones en situation minoritaire peuvent avoir un meilleur accès aux œuvres canadiennes.

Outre la Fédération culturelle canadienne-française, les partenaires qui rendent ce colloque possible sont : la Faculté de droit de l’Université de Moncton, le Centre de la francophonie des Amériques et la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.  

Programme et inscription

Le programme complet et la liste des invité.e.s est disponible à l’adresse web suivante : http://www.aaapnb.ca/autresinitiatives/colloque-plateformes-web.

Vous pouvez vous inscrire au colloque en visitant le lien suivant : https://forms.gle/LCvDqjrLUPP34qZG7

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Note aux médias :

Certains invité.e.s sont disponibles pour des entrevues en prévision au colloque pour discuter de thèmes qui y seront abordés : législation internationale, algorithmes, découvrabilité, etc.

 

Relations médias :

Melissa Hachey
mhach041@gmail.com
Tél. : +1 506 269-0375

La FCCF et L’accélérateur TADA lancent les rendez-vous Complètement TADA pour favoriser les collaborations artistiques et culturelles en français

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) et L’accélérateur TADA annoncent le lancement de Complètement TADA, une série de rendez-vous visant à stimuler les collaborations artistiques et culturelles entre les francophonies du Canada, de l’Acadie et du Québec.

Sous forme de conférences, d’ateliers, de concerts, de dîners-causeries et de performances, ces rendez-vous d’environ 45 minutes se tiendront un vendredi sur deux à partir du 7 octobre à midi (HAE) à la Place de la francophonie virtuelle, le nouvel espace de rassemblement de la FCCF développé par Aire ouverte.

Ouverts à toutes et à tous et accessibles de partout au pays, ces événements rassembleront les acteurs et actrices du milieu des arts et de la culture francophone ainsi que ceux et celles de secteurs connexes comme le développement social, l’action communautaire, l’éducation ou le développement durable.

« Les rendez-vous Complètement TADA offrent un nouvel espace de discussion pour stimuler les idées. Ils favorisent la création de projets artistiques et culturels communs, afin de rapprocher les francophonies canadiennes, acadienne et québécoise. Ils renforcent non seulement la vitalité des arts et de la culture en français, mais contribuent aussi à renforcer une solidarité francophone qui inclut à la fois les communautés minoritaires et le Québec », se réjouit Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

Un calendrier Complètement TADA

Les trois premiers rendez-vous Complètement TADA promettent de passionnantes découvertes.

Vendredi 7 octobre, midi (HAE) | Performance de slam et poésie de Yao et inauguration de la scène du café-culture de la Place de la francophonie virtuelle, par l’équipe de L’accélérateur TADA
Vendredi 21 octobre, midi (HAE) | Conférence : La médiation culturelle numérique, par Eva Quintas, directrice générale du Lab_Artenso
Vendredi 4 novembre, midi (HAE) | Conférence : Les Closmonautes – Comment créer un axe de circulation des artistes, des œuvres et des expertises culturelles dans la francophonie canadienne, par Gabrielle Desbiens, directrice générale de Culture Saguenay–Lac-Saint-Jean

Chaque rendez-vous s’amorce par une intervention de 20 à 30 minutes, suivie d’une période d’échange avec le public de 10 à 15 minutes.

Pour y assister : aireouverte.net/fccf-cafe-culture

Demain : dévoilement de l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse virtuelles sur Aire ouverte

De plus, demain mardi 4 octobre, la FCCF et l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM) convient leurs membres, leurs partenaires et le public à l’inauguration des provinces virtuelles de l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse sur Aire ouverte, de 13 h à 13 h 30 (HAE), à la Gare centrale d’Aire ouverte.

Aire ouverte est une reproduction virtuelle des hauts lieux culturels et artistiques au Canada. Chaque personne y est représentée par un avatar personnalisé qu’elle peut déplacer pour visiter les villes et les édifices. Des outils de visioconférence permettent d’y tenir des rencontres virtuelles dans une ambiance ludique, conviviale et accueillante.

Pour assister à l’inauguration : aireouverte.net/accueil
Pour plus d’information sur les événements de L’accélérateur TADA : facebook.com/AccelerateurTADA

L’accélérateur TADA

Lancé en novembre 2021, L’accélérateur TADA est un carrefour de collaboration artistique et culturel francophone porté par la Fédération culturelle canadienne-française et financé par le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC). Il a pour mission de rapprocher les francophonies canadiennes, acadienne et québécoise par la construction d’un écosystème artistique et culturel pancanadien inclusif, coopératif, innovant, accessible et durable. Le financement du SQRC s’inscrit dans le plan d’action qui accompagne la nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

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Source :

Sven Buridans
Gestionnaire de projet, L’accélérateur TADA
sven.buridans@fccf.ca

La FCCF dévoile les détails de sa proposition pour les arts et la culture en vue du Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) dévoile aujourd’hui les détails de sa proposition concrète pour stimuler la vitalité du secteur culturel et des communautés francophones en situation minoritaire au Canada. Elle demande au gouvernement des investissements et un engagement ferme envers les arts et la culture dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028.

Dans son mémoire déposé ce matin auprès de l’honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles, elle détaille deux champs d’action et neuf initiatives structurantes pour soutenir le développement culturel durable et la pérennité des collectivités francophones. La Fédération souhaite ainsi alimenter les réflexions de la ministre dans l’élaboration du prochain Plan d’action pour les langues officielles (PALO).

Des investissements primordiaux pour contrer le déclin de la langue française

À venir cet automne, le PALO 2023-2028 orientera les priorités et les investissements du gouvernement pour les cinq prochaines années. Pour contrer le déclin de la langue française et soutenir la vitalité des communautés francophones minoritaires, le gouvernement doit impérativement y inclure les arts et la culture.

« Il n’y a pas de communauté francophone sans un tissu culturel et linguistique solide. Pour s’épanouir et prospérer, nos milieux ont besoin d’une vie culturelle et artistique riche et dynamique. C’est par les arts et la culture qu’ils s’expriment, vivent des expériences et renforcent leur sentiment d’appartenance à leur identité francophone canadienne et acadienne », déclare Nancy Juneau, présidente de la Fédération culturelle canadienne-française.

Le projet de loi C-13 sur les langues officielles reconnaît maintenant le secteur culturel comme vecteur essentiel de développement des collectivités francophones minoritaires au Canada. L’industrie artistique et culturelle représente, en outre, un pilier incontournable de leur économie, employant plus de 26 000 personnes et générant plus de 1,16 milliard de dollars annuellement.

La FCCF demande un geste fort pour les arts et la culture

Par l’intermédiaire de la FCCF, le secteur artistique et culturel francophone canadien et acadien demande au gouvernement d’investir et de s’engager dans deux champs d’action prioritaires, au moyen de neuf initiatives structurantes :

➤ Agir sur la santé des organismes pour renforcer les capacités de l’écosystème artistique et culturel

1. Augmenter les fonds de base afin d’agir sur la santé des organismes et consolider les capacités de l’écosystème artistique et culturel.
2. Augmenter la contribution du gouvernement au Fonds stratégique de la Direction générale des langues officielles (DGLO) : Développement des communautés de langue officielle.
3. Mettre en place un programme de stages rémunérés en milieu de travail dans le secteur artistique et culturel.
4. S’appuyer sur des données probantes fiables en francophonie canadienne et acadienne et dans le secteur des arts et de la culture, et créer un observatoire de données sur les arts et la culture en francophonie canadienne.
5. Renforcer l’accompagnement à l’élaboration de solutions et la coordination stratégique pour améliorer l’efficacité de l’Entente de collaboration.
6. Prioriser le secteur des arts et de la culture dans le cadre de la stratégie pour soutenir les entrepreneurs des communautés de langue officielle en situation minoritaire par l’entremise des agences de développement régional.

➤ Construire l’identité culturelle francophone en misant sur l’éducation et la culture

7. Bonifier le programme PassepART, qui finance la tenue d’activités culturelles et artistiques dans les écoles, de la maternelle à la fin du secondaire.
8. Investir dans la mise sur pied d’un centre national d’expertise en enseignement des arts et par les arts en français.
9. Accroître le financement des établissements postsecondaires pour pérenniser les programmes de formation dans les arts.

Pour en savoir plus :

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Source :

Manon Henrie-Cadieux
Directrice, Stratégie et relations gouvernementales
strategies@fccf.ca

Plan d’action pour les langues officielles : la FCCF demande des investissements et dépose une proposition concrète pour les arts et la culture

À l’occasion du Sommet de clôture des consultations pancanadiennes sur les langues officielles, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) demande des investissements en arts et en culture, et propose des initiatives concrètes et structurantes pour soutenir la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire.

Reconnu dans le projet de loi C-13 sur les langues officielles comme vecteur essentiel de développement et d’épanouissement, le secteur des arts et de la culture joue un rôle majeur dans le développement durable et le dynamisme des collectivités francophones. Il leur permet d’exprimer leur identité, de partager des expériences et de développer un sentiment d’appartenance à leur culture et à leur communauté, en français.

Des initiatives concrètes pour les arts et la culture

La FCCF préconise des investissements stratégiques pour mobiliser et développer le secteur artistique et culturel en francophonie minoritaire. Elle suggère d’agir sur deux priorités grâce à neuf initiatives structurantes :

Agir sur la santé des organismes pour renforcer les capacités de l’écosystème artistique et culturel

1. Augmenter la contribution du gouvernement au Fonds stratégique de la Direction générale des langues officielles (DGLO) : Développement des communautés de langue officielle
2. Augmenter les fonds de base afin d’agir sur la santé des organismes et de consolider les capacités de l’écosystème artistique et culturel
3. Mettre en place un programme de stages rémunérés en milieu de travail dans le secteur artistique et culturel
4. S’appuyer sur des données probantes fiables en francophonie canadienne et acadienne et dans le secteur des arts et de la culture, et créer un observatoire de données sur les arts et la culture en francophonie canadienne
5. Renforcer l’accompagnement à l’élaboration de solutions et la coordination stratégique pour améliorer l’efficacité de l’Entente de collaboration
6. Prioriser le secteur des arts et de la culture dans le cadre de la stratégie pour soutenir les entrepreneurs des communautés de langue officielle en situation minoritaire par l’entremise des agences de développement régional

Construire l’identité culturelle francophone en misant sur l’éducation et la culture

7. Bonifier le programme PassepART, qui finance la tenue d’activités culturelles et artistiques dans les écoles, de la maternelle à la fin du secondaire
8. Investir dans la mise sur pied d’un centre national d’expertise en enseignement des arts et par les arts en français
9. Accroître le financement des établissements postsecondaires pour pérenniser les programmes de formation en arts

Un mémoire à surveiller début septembre

La Fédération culturelle canadienne-française détaillera cette proposition pour son secteur dans un mémoire qui sera déposé au début de septembre auprès de l’honorable Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles. La Fédération souhaite ainsi appuyer la ministre afin d’orienter le gouvernement dans l’élaboration du prochain Plan d’action pour les langues officielles (PALO) 2023-2028.

« Le prochain Plan d’action sur les langues officielles doit offrir une vision renouvelée et plus ambitieuse du développement et de l’épanouissement de la francophonie canadienne et acadienne, soutient Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. Le déclin progressif de la langue française au Canada appelle le gouvernement à donner un véritable coup de barre. Le besoin de dynamiser l’offre et l’action culturelles dans nos milieux s’impose. Il doit faire partie des solutions priorisées dans le prochain plan d’action. »

 

Entrevues :

Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF, est disponible pour des entrevues en personne lors du Sommet de clôture des consultations pancanadiennes sur les langues officielles, le 25 août, à Ottawa.

 

Pour plus d’information :

Manon Henrie-Cadieux
Directrice, Stratégie et relations gouvernementales
strategies@fccf.ca

Déclin inquiétant du français au Canada : le gouvernement doit investir dans les arts et la culture

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) s’inquiète de la première série de données linguistiques du recensement de 2021 dévoilées hier par Statistique Canada. Ces résultats confirment le déclin du français au pays et l’urgence d’agir pour soutenir le développement et la vitalité des communautés francophones canadiennes et acadienne.

Portant sur la langue maternelle, les langues parlées à la maison et la connaissance des langues officielles, les résultats diffusés hier révèlent notamment que la proportion des Canadiennes et Canadiens dont la première langue officielle parlée est le français a diminué, passant de 22,2 % en 2016 à 21,4 % en 2021.

« Ce portrait démontre la fragilité de la langue française au sein de nos communautés en situation minoritaire, souligne Nancy Juneau, présidente de la Fédération. Les artistes et les organismes culturels sur le terrain jouent un rôle crucial dans la capacité des collectivités à vivre leur culture en français. Le prochain Plan d’action pour les langues officielles doit prévoir des investissements en arts et en culture pour dynamiser l’offre dans nos milieux, et répondre aux enjeux liés au déclin du français au Canada. »

Bien que préoccupants, ces résultats viennent combler le besoin criant de données probantes sur l’état de la situation en francophonie canadienne et acadienne. Ils apportent un nouvel éclairage sur l’évolution du français au Canada qui permettra de mieux étayer les revendications et mesurer les actions de la FCCF, de ses membres et de ses partenaires.

 

Pour plus d’information :

Manon Henrie-Cadieux
Relations gouvernementales et partenariats stratégiques
strategies@fccf.ca

45e assemblée générale annuelle : une nouvelle présidence à la FCCF et des avancées historiques pour nos milieux

Les membres de la Fédération culturelle canadienne-française ont élu une nouvelle présidente lors de leur 45e assemblée générale annuelle, le 8 juin 2022. Nancy Juneau, bien connue dans le milieu des arts et de la culture, prend la barre du conseil d’administration pour un mandat de 3 ans.

Militante et femme d’action engagée dans une panoplie de projets en francophonie canadienne et acadienne, Nancy Juneau succède à Martin Théberge, président de la FCCF pendant 7 ans, et à Josée Théberge, présidente intérimaire, qui ont tous deux accompli leur mandat avec brio. Elle saura à coup sûr guider l’organisation dans la réalisation de sa vision et de sa mission, et faire avancer les dossiers prioritaires de ses membres et de notre secteur.

« Alors que la société aborde souvent les arts et les activités culturelles comme un dessert dont on peut se priver, ils sont, à mon avis, le plat de résistance, surtout en milieu minoritaire francophone. C’est cette conviction profonde qui constituera le fil d’Ariane de mon engagement au sein de la FCCF », a indiqué Nancy Juneau suite à son élection.

Une année historique pour nos membres et notre écosystème

Cette année, la FCCF et ses membres ont réalisé des progrès majeurs sur le plan législatif, en faisant inclure les réalités et les besoins de nos milieux dans le texte de deux projets de loi, en voie d’être adoptés. La Loi sur les langues officielles reconnaîtra les arts et la culture en tant que secteur essentiel, et la Loi sur la radiodiffusion favorisera, entre autres, la diffusion de contenus francophones et la visibilité de nos créations culturelles.

Le laboratoire d’éducation artistique La ruchée a célébré les résultats de sa première phase de deux ans. Ses 7 équipes innovantes ont produit pas moins de 6 prototypes de services visant la rétention et le recrutement d’enseignantes et enseignants en arts. Ces solutions inédites ouvrent la porte à de nombreuses avenues pour favoriser le maillage des secteurs artistiques et éducatifs, dont plusieurs sont déjà à l’étude dans les institutions d’enseignement.

Faisons rayonner nos réalisations collectives!

Rejoins-moi à la FCCF-Ville!

Ce n’est là qu’un échantillon des éclatantes réalisations de cette année. La Fédération vous invite à les découvrir toutes et à les faire rayonner grâce un outil exceptionnel : une page web animée à partager largement dans nos réseaux. 

Faisons briller nos actions! Notre soutien actif et concret à notre écosystème est la plus belle marque de reconnaissance que nous pouvons lui offrir en ces temps difficiles, et la meilleure manière de susciter l’adhésion aux priorités de notre secteur.

Explorez la FCCF-Ville et invitez votre réseau à la visiter!

Partageons nos réalisations!

 

Revivez les moments forts de l’assemblée générale

 

Pour plus d’information :

Manon Henrie-Cadieux
Relations gouvernementales et partenariats stratégiques
strategies@fccf.ca

Budget fédéral 2022 : la saine relance des arts et la culture demeure hors d’atteinte

La FCCF s’inquiète de la reconstruction du milieu et surtout du sort des artistes et des travailleurs

 

La vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, a livré le budget fédéral en ce jeudi 7 avril 2022. Pour la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), force est de constater que le secteur des arts et de la culture n’est pas suffisamment mis de l’avant dans ce budget axé sur les grands enjeux socioéconomiques du pays. Une vision à plus long terme pour favoriser la reconstruction durable du secteur est nécessaire.

Des investissements modestes pour un secteur en crise

Les investissements du gouvernement dans son budget pour le secteur des arts et de la culture sont insuffisants par rapport à l’ampleur de la crise qui continue de sévir dans nos milieux. Plusieurs pans du secteur artistique sont laissés pour compte face aux défis profonds d’une relance viable.

« Le secteur des arts et de la culture en francophonie canadienne n’est toujours pas relevé de la pandémie. La relance économique ne peut se faire sans nos travailleuses et travailleurs. La contribution essentielle des artistes et des travailleurs du milieu culturel est autant sociale qu’économique. Ils agissent directement sur la santé et le mieux-être de la population canadienne. Le temps est venu de replacer les arts et la culture au cœur du projet de société et parmi les moteurs de la relance. »

Josée Théberge, présidente intérimaire de la Fédération culturelle canadienne-française

Une vision à long terme est nécessaire pour la relance économique du secteur artistique et culturel

 Les aides de Patrimoine canadien au secteur qu’ont été les Fonds de relance et de réouverture pour les secteurs des arts, de la culture, du patrimoine et du sport ainsi que le Fonds pour la résilience des travailleurs du secteur des spectacles sur scène du Canada auront été une bouée de sauvetage pour nos organismes artistiques et culturels qui continuent d’encaisser les contrecoups des vagues subséquentes de la pandémie.

« L’ensemble des aides gouvernementales consenties jusqu’ici nous ont permis tant bien que mal de nous accrocher, de redoubler d’ingéniosité et de tenter – plutôt mal – de pallier la précarité d’emploi de nos artistes et travailleurs, mais le soutien se termine cette année. Sur le terrain, nos gens parlent de plus en plus de trois longues années avant de pouvoir se remettre de la crise. »

Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF

Parmi les mesures législatives, nous saluons l’engagement du gouvernement de moderniser la Loi sur le droit d’auteur ainsi que la Loi sur l’assurance-emploi. Il s’agit pour nous de travaux préliminaires visant à assurer un filet social plus inclusif et équitable pour les artistes et les travailleurs culturels. Nous prévoyons que ces thèmes seront à l’ordre du jour des discussions lors du prochain Sommet national sur la relance des secteurs des arts, de la culture et du patrimoine.

Les arts et la culture au cœur d’une réflexion sur l’éducation postsecondaire en français

Mémoire FCCF | en suivi aux États généraux sur le postsecondaire

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) dépose aujourd’hui son mémoire intitulé Les arts et la culture au cœur d’une réflexion sur l’éducation postsecondaire en français, à la suite des États généraux sur l’avenir du postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

Elle y demande une meilleure reconnaissance du rôle fondamental des institutions postsecondaires dans le développement du milieu des arts et de la culture des communautés francophones en situation minoritaire (CFSM).

« Outre la formation professionnelle des artistes, les établissements d’enseignement postsecondaire doivent accentuer la formation d’enseignants dans le champ de l’éducation artistique et, plus largement, jouer un rôle accru dans la vie artistique et culturelle environnante. »

« La vision de la consolidation et du développement du postsecondaire francophone en contexte minoritaire doit être ancrée dans un projet francophone plus large. »

Mémoire FCCF, avril 2022, p. 7. & p.12

C’est avec cette intention qu’elle dépose son mémoire aux organismes co-organisateurs, soit l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) et la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.

La FCCF s’engage à collaborer pour mettre en œuvre les suivis aux États généraux

En tant que voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne, la FCCF s’est aussitôt ralliée à l’objectif des États généraux sur le postsecondaire de « faire le point sur la situation […] afin de trouver des solutions cohérentes, systémiques et durables pour assurer la pérennité de ce secteur. » (Site officiel des États généraux)

Forte de la relation et des liens de travail solides qu’elle a tissés avec les milieux scolaires grâce au succès de son programme PassepART et de son projet de laboratoire d’éducation artistique La ruchée, la FCCF s’engage, au nom du secteur des arts et de la culture, à concrétiser les suivis ressortis des États généraux.

« Déjà, la FCCF mobilise les expertises de son réseau et investit efforts et ressources à la mise en œuvre des suivis aux États généraux. Elle exprime son engagement à promouvoir l’éducation artistique en français au cœur de la construction identitaire, à aider au recrutement d’étudiants dans les programmes de formation en arts et à mettre sur pied un centre d’expertise pour offrir des services en appui à l’enseignement des arts et par les arts en français. »

— Marie-Christine Morin, directrice générale

L’enseignement postsecondaire est un maillon clé du continuum en éducation et pour la « complétude institutionnelle ». Il est indispensable au développement et à la pérennité des communautés francophones en situation minoritaire (CFSM). Il est temps de consolider son rôle de pilier dans nos régions et de participer à la création de véritables « pôles culturels » francophones.

La FCCF salue la nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne qui resserre les liens entre les milieux artistiques et culturels francophones au Canada

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) accueille avec enthousiasme la nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne dévoilée hier dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie. Cette annonce par la ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Mme Sonia Lebel, survient après un processus de consultation soutenu entourant le renouvellement de cette politique dans lequel la FCCF s’est impliquée activement. 

« Le lancement et la mise en œuvre de la nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne marquent un important chapitre, dans lequel s’inscrit la culture. Comme la dernière mouture remontait à 2006, il était crucial, dans cette révision, d’aspirer à faire de la culture un véhicule d’unité des francophonies. La FCCF est fière de son implication dans toutes les étapes du processus menant au renouvellement de cette politique et ravie d’avoir reçu une écoute active. Nous avons le sentiment d’avoir été entendus et d’être au cœur de l’action », déclare Josée Théberge, présidente intérimaire de la FCCF. 

La FCCF, partenaire privilégié de mise en œuvre du plan d’action

La politique modernisée s’accompagne d’un plan d’action qui répondra aux besoins concrets des communautés francophones et acadiennes d’un bout à l’autre du pays et à certaines demandes exprimées par celles-ci. Parmi les actions concrètes, on compte la mise en place de l’Accélérateur TADA, une initiative portée par la FCCF, dont l’objectif vise à resserrer les liens entre les milieux artistiques et culturels francophones au Canada.  

« La FCCF est heureuse de figurer parmi les partenaires privilégiés de mise en œuvre de la nouvelle Politique du Québec en matière de francophonie canadienne par l’entremise de l’Accélérateur TADA. Ce projet s’inscrit dans une ère nouvelle de collaboration. Il misera sur le partage continu de connaissances et de pratiques innovantes pour construire un écosystème artistique et culturel pancanadien inclusif, coopératif, accessible et durable », conclut Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. 

L’Accélérateur TADA : une initiative porteuse pour les arts et la culture en français au Canada

L’Accélérateur TADA est un carrefour de collaboration artistique et culturel qui favorise un dialogue continu et la multiplication des projets communs entre les francophonies du Canada, de l’Acadie et du Québec.

En plus d’animer des espaces de discussion en mode cocréation, l’Accélérateur TADA accompagne, bonifie et transforme des prototypes en projets concrets qui rassemblent le secteur des arts et de la culture francophones à travers tout le pays.

Cette initiative vise plusieurs objectifs :

  • Construire un écosystème artistique et culturel pancanadien inclusif, coopératif, innovant, accessible et durable.
  • Fournir aux artistes et aux travailleur.se.s culturel.le.s des outils adaptés, et animer des rendez-vous récurrents afin d’engager leurs forces créatives dans un esprit de réciprocité.
  • Mettre de l’avant la mutualisation des connaissances et des ressources pour développer des projets communs en arts et en culture qui visent le rapprochement des francophones de partout au Canada.

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Pour plus d’informations et pour les demandes d’entretien

Sven Buridans
Gestionnaire de projet pour l’Accélérateur TADA
Sven.Buridans@fccf.ca

La FCCF célèbre le Mois de la Francophonie et annonce le dévoilement des résultats de son nouveau laboratoire d’éducation artistique La ruchée !

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) est heureuse d’annoncer le dévoilement des résultats de la toute première phase de son laboratoire d’éducation artistique La ruchée, lors d’un événement de célébration en mode virtuel le 29 mars à 16h HNE. 

Né d’une conviction et d’un espoir, le laboratoire d’éducation artistique La ruchée a mobilisé au cours des derniers mois une soixantaine d’acteurs et d’actrices clés du domaine des arts, de la culture et de l’enseignement, venant des quatre coins du pays pour renforcer l’enseignement des arts en français dans la francophonie en contexte minoritaire. 

L’objectif de cette initiative novatrice est de consolider une expertise nationale en enseignement des arts en français au Canada. Par l’entremise de ses travaux sur le soutien à l’enseignement des arts et par les arts, l’appui pour faciliter la participation des artistes à l’enseignement des arts, et l’expérimentation de concepts testés sur le terrain et la mobilisation des connaissances, la FCCF souhaite ardemment poursuivre son travail autour de ces 3 axes d’intervention. 

«La FCCF a la conviction que les arts et la culture, parce qu’ils sont essentiels à l’épanouissement des communautés francophones, doivent trouver une place pérenne au sein de l’école. Le laboratoire d’éducation artistique La ruchée a permis d’aborder la question de la pénurie et de la rétention des enseignantes et des enseignants en art. Nous avons mobilisé des personnes issues des milieux scolaire, artistique et culturel de partout au pays pour trouver des solutions concrètes afin de répondre à ces défis et de faire une différence dans cet écosystème complexe. Nous avons ouvert un nouveau chapitre pour l’enseignement des arts en français au Canada.»

Marie-Christine Morin, directrice générale, Fédération culturelle canadienne-française

Nous vous invitons à être des nôtres en grand nombre pour découvrir ce formidable projet le 29 mars prochain, de 16h à 17h HE 

Pour rejoindre l’événement : https://bit.ly/34Kf6Fm

 

Ce projet a été rendu possible grâce au gouvernement du Canada.

 

 

Au sujet de la FCCF 

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) est l’unique voix politique des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne. Référence incontournable sur les plans politique et communautaire, elle positionne depuis plus de 40 ans le secteur des arts et de la culture comme moteur essentiel de vitalité et d’épanouissement de nos communautés. La Fédération rassemble 22 membres chefs de file à travers le Canada : 13 organismes provinciaux et territoriaux qui contribuent au développement culturel et artistique de leur région, 7 organismes représentant – à l’échelle nationale – les arts médiatiques, les arts visuels, la chanson et la musique, l’édition, le théâtre, ainsi qu’un regroupement de la diffusion des arts de la scène et une alliance de radios communautaires. Elle est aussi fière de coordonner le programme national de microfinancement PassepART. 

Au sujet de La ruchée 

La ruchée se définit comme un laboratoire d’éducation artistique bourdonnant d’idées. Depuis 2020, en son essaim impliquant plus de 60 personnes réparties en 7 équipes performantes, La ruchée fait jaillir des solutions innovantes pour pallier le manque criant d’enseignantes et d’enseignants spécialisés dans le milieu des arts en français au Canada. 

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