Le Premier ministre Justin Trudeau annonce de nouvelles mesures de soutien et reconnaît l’apport essentiel des artistes

Lors du point de presse tenu ce mercredi 15 avril 2020, le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé l’assouplissement des critères d’admissibilité pour permettre à encore plus de Canadien.ne.s de bénéficier de la Prestation canadienne d’urgence. Le gouvernement fédéral va ainsi modifier les règles d’admissibilité pour:

– Permettre aux travailleurs d’avoir un revenu pouvant atteindre 1 000 $ par mois tout en recevant la PCU.
– Élargir l’admissibilité à la PCU aux travailleurs saisonniers qui ont épuisé leurs prestations régulières d’assurance-emploi et qui ne peuvent pas reprendre leur travail saisonnier habituel à cause de la pandémie de la COVID-19.
– Élargir l’admissibilité à la PCU aux travailleurs qui ont récemment épuisé leurs prestations régulières d’assurance-emploi et qui ne peuvent pas se trouver un emploi ou recommencer le travail en raison de la pandémie de la COVID-19.

« C’est aussi un contexte difficile pour les artistes et les créateurs à travers le pays. Les lieux culturels sont fermés, le travail se fait plus rare », a par ailleurs déclaré le Premier ministre Justin Trudeau. « Le ministre Steven Guilbeault a entendu les artistes qui demandaient que les droits d’auteur pour le travail fait avant cette crise ne soient pas inclus pour accéder à la Prestation canadienne d’urgence et c’est ce qu’on va faire », a poursuivi le Premier ministre. Les créateurs recevant ainsi des redevances liées à l’utilisation antérieure d’œuvres protégées par un droit d’auteur sont ainsi également admissibles dorénavant à la prestation canadienne d’urgence, si les autres critères sont respectés.

« En ces moments anxieux, les artistes continuent à nous faire réfléchir, à nous faire rêver et à mettre un peu de soleil dans notre quotidien et nous leur en sommes toujours reconnaissants », a conclu Justin Trudeau pour saluer le rôle capital que joue actuellement notre secteur, une reconnaissance dont la FCCF se réjouit. La Fédération salue de nouveau l’apport si essentiel des artistes, de l’art et de la culture dans nos vies, en temps normal comme dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons actuellement. Nous avons la certitude que ce baume apporté par les artistes et les biens culturels est bénéfique pour l’ensemble de la société dans ces temps incertains, qui appellent à la solidarité et au soutien des travailleurs en première ligne.

La coopération du réseau de la FCCF et du ministère du Patrimoine canadien à l’épreuve de la crise

Alors que le milieu artistique et culturel tente de faire preuve de résilience face aux effets collatéraux de la crise, la FCCF et son réseau sont heureux de pouvoir compter sur l’écoute active et le soutien de Patrimoine canadien et de son ministre, M. Steven Guilbeault.

Mercredi 1er avril 2020, la Fédération et ses membres ont pu échanger avec le ministre et son équipe, ainsi qu’avec la secrétaire parlementaire Julie Dabrusin, qui a tenu à souligner l’importance de cette rencontre pour aborder les impacts du Covid-19 sur les arts et la culture pour les communautés francophones. Ont assisté à la rencontre M. Steven Guilbeault et son équipe, Mme Julie Dabrusin, l’équipe du bureau national de la FCCF, dirigée par Marie-Christine Morin, le président de la FCCF, Martin Théberge, et l’ensemble des membres de la Fédération.

Face aux inquiétudes du milieu, le ministre s’est voulu rassurant. « Si je n’avais qu’un message à vous transmettre aujourd’hui, ce serait celui-ci : vous n’êtes pas seuls. Votre gouvernement est là pour vous et nous sommes là pour vous », a-t-il dit d’emblée, rappelant les principales mesures économiques annoncées par le gouvernement, du plan d’intervention économique du Canada pour répondre au COVID-19, à la nouvelle Prestation canadienne d’urgence, en passant par la Subvention salariale d’urgence du Canada pour aider les entreprises à maintenir en poste les Canadiens.

Répondant aux questions de la FCCF et de ses membres, le ministre a annoncé que d’autres soutiens spécifiques au secteur seraient prochainement annoncés, à l’instar du Fonds du livre du Canada et du Fonds du Canada pour les périodiques, des programmes pour lesquels les subventions ont été avancées. Dans l’immédiat, le ministre a assuré que les règlements ne seront pas suspendus, même en cas d’annulation d’événement, et que son département fera preuve de souplesse et de flexibilité lors de la reddition des comptes. Le ministre a par ailleurs souligné qu’une révision de l’ensemble des programmes de subventions et contributions est actuellement en cours en vue de les simplifier.

Tant le ministère que le réseau de la FCCF ont convenu qu’un dialogue continu et une coopération soutenue seront essentiels tout au long de cette période troublée, tant pour pallier les dommages de la crise que pour relever les défis qui se présenteront au secteur des arts et de la culture à l’heure de la reprise.  

Au micro de Radio-Canada, la FCCF fait le point sur l’impact de l’épidémie de COVID-19 sur le secteur des arts et de la culture

Animatrice de l’émission radio « Pour faire un monde » de ICI Saskatchewan, Doris Labrie a invité Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF, à faire le point ce mardi 17 mars sur les impacts du Coronavirus sur le secteur des arts et de la culture. « De nombreux concerts, spectacles, événements artistiques sont annulés à travers le pays pour éviter la propagation du nouveau coronavirus. Cette crise pèse lourdement sur l’industrie de la culture, dont les artistes sont souvent dans une situation financière précaire », rappelle en préambule la station radiophonique.

Face à cette crise soudaine, Marie-Christine Morin explique que la FCCF, au même titre que d’autres organismes, est en train de mettre en place des mécanismes pour savoir quelles pourraient être les retombées des annulations et reports des différents événements culturels actuellement concernés. « Notre rapport à la culture va définitivement changer, peut-être dans la forme, mais pas dans le fond! En étant privé.e.s de spectacles, de visites au musées, de concerts, de bibliothèques, de musées, on va sans doute se rendre compte à quel point la culture fait partie de nos vies. Qu’elle est vitale. Et qu’elle est un baume nécessaire. On va aussi s’attendre à ce que le gouvernement reconnaisse cet apport essentiel du milieu artistique et culturel », déclare Marie-Christine Morin.

Pour contrer les impacts à la fois directs et indirects de cette crise sanitaire qui risque de bouleverser un secteur déjà financièrement fragile, et qui compte de nombreux travailleurs autonomes, Marie-Christine Morin souligne que « nous allons évidemment demander au gouvernement de mettre en place des mesures de soutien financier à cette industrie ». La FCCF veillera « à ce que le milieu culturel soit pris en compte dans les mesures de soutien qui seront annoncées », ajoute la directrice de la FCCF.

Pour écouter l’intégralité de cet échange sur les ondes de ICI Saskatchewan.

94% des écoles francophones embarquent avec PassepART

Moins de cinq mois après son lancement par la FCCF, c’est un succès retentissant que connaît PassepART, le nouveau programme national de microfinancement qui convie l’art, la culture et le patrimoine dans les écoles francophones canadiennes en situation linguistique minoritaire.

À l’issue de la clôture des demandes de microsubvention PassepART, le 14 février dernier, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) est fière de partager les excellents résultats du programme PassepART. Pour l’année scolaire 2019-2020, 94% des écoles francophones en situation linguistique minoritaire figurent dans les demandes de microfinancement soumises avec succès à la FCCF.

Parmi les 721 écoles visées par le programme, ce sont ainsi 680 écoles qui participeront à une activité artistique, culturelle ou patrimoniale. La FCCF versera 1 083 000 $ aux 146 organismes sans but lucratif qui offriront ces activités PassepART à plus de 80 000 élèves, de la maternelle à la 12e année, partout au pays.

« Les organismes artistiques et culturels, autant que le écoles, ont proposé des activités enrichissantes, faisant parfois naître de toutes nouvelles collaborations sur le terrain », se réjouit Martin Théberge, président de la FCCF. De la création d’une œuvre multimédia en collaboration avec un artiste professionnel au Yukon, à la participation au Festival du Voyageur au Manitoba, en passant par la préparation d’une chorégraphie de danse en Ontario ou encore une tournée d’ateliers de slam poésie au Nouveau-Brunswick, les écoles ont plébiscité des activités artistiques, culturelles et patrimoniales répondant aux besoins des écoliers, conformément aux curriculums scolaires.

De nouvelles demandes pourront être faites par les organismes admissibles à partir du 1er avril prochain, pour des activités qui se dérouleront au cours de l’année scolaire 2020-2021. En plus de présenter plus en détail le programme, le site monpassepart.ca propose une plateforme en ligne sur laquelle les demandeurs peuvent soumettre leurs demandes de microfinancement.
 
Les organismes sans but lucratif ont la possibilité de recevoir une microsubvention de 1500 $ pour offrir des activités aux élèves, par le biais de partenariats avec les établissements scolaires. PassepART accorde une microsubvention par école, par année scolaire, pour un maximum de quatre microsubventions en quatre ans. Lancé en septembre 2019, le programme PassepART est une initiative financée par le gouvernement fédéral qui s’échelonne sur 4 ans, soit jusqu’en 2023.

La FCCF appuie le rapport Yale et ses recommandations visant la francophonie canadienne et acadienne

Dans un communiqué, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) salue le travail rigoureux mené par les membres du Groupe d’examen du cadre législatif en matière de radiodiffusion et de télécommunications, qui ont enrichi de leur expertise le rapport L’avenir des communications au Canada : le temps d’agir, ou rapport Yale.

« La réflexion doit à présent céder le pas à l’action. Il est primordial de saisir l’urgence d’une concrétisation rapide, pour ne pas dire immédiate, des recommandations contenues dans le rapport », déclare Martin Théberge, président de la FCCF.

Appuyant les mesures prioritaires pour notre secteur en francophonie canadienne et acadienne, la FCCF et ses membres s’intéresseront de près à l’implantation agile des recommandations du rapport. La Fédération interpelle à ce titre le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Navdeep Bains, et les invite à activer l’application des recommandations, comme ils s’y sont engagés à la publication du rapport..

Mémoire de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) pour le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada

La Fédération culturelle canadienne-française appuie le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada compte tenu de son rôle essentiel et vital vis-à-vis des communautés de langue officielle en situation minoritaire, dont elle est par ailleurs l’organisme porte-parole pour le secteur des arts et de la culture.

Demandant à comparaître lors de l’audience publique qui débutera le 25 mai 2020, la FCCF aborde dans son mémoire l’importance vitale du seul télédiffuseur public de langue française; la nécessité d’accroître le reflet des CLOSM dans la programmation de langue française sur toutes les plateformes, le besoin de poursuivre la collaboration pour assurer la mise en œuvre optimale du mandat de Radio Canada; et l’intérêt de resserrer le cadre de mesure pour évaluer l’impact d’une pleine mise en œuvre du mandat de Radio-Canada.

Cliquez sur le lien suivant pour prendre connaissance du mémoire.

La FCCF dévoile sa nouvelle identité visuelle

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) prend de l’avance sur le printemps pour renouveler son identité visuelle et son image de marque. « Afin d’accompagner la planification stratégique 2020-2025 de la Fédération, nous voulions amorcer cette nouvelle page de notre histoire avec une image de marque rafraîchie, une identité visuelle plus contemporaine, plus esthétique et plus représentative des valeurs de la FCCF », déclare Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

Cette identité visuelle prend en premier lieu appui sur un nouveau logo, qui gagne en simplicité et traduit le dynamisme d’une structure dont l’activité rayonne. Original et facile à distinguer, le nouveau logo de la FCCF symbolise l’ambition de la Fédération d’être une ambassadrice des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne, un organisme national qui rassemble son réseau pancanadien d’organismes dynamiques, se concerte avec ses membres, les fait grandir et s’ouvrir aux autres en partageant des objectifs communs, tout en faisant valoir l’apport essentiel du secteur à travers le Canada.

Autre pilier stratégique de cette image modernisée, la Fédération met en ligne ce 25 février son nouveau site web. Avec une orientation graphique ancrée dans l’air du temps, le site gagne en dynamisme et en clarté. Les visiteurs y retrouveront l’ensemble des membres et des partenaires de la Fédération, les prises de position politiques de la FCCF, ses initiatives, à l’instar du programme national de microfinancement PassepART, ses publications, ses actualités ou encore son engagement pour un milieu de travail sain et respectueux. Seule l’adresse du site web de la Fédération, www.fccf.ca, demeure inchangée.

Avec pour boussole de nouvelles orientations stratégiques pour les cinq prochaines années, la FCCF garde en tête l’héritage précieux d’une Fédération forte de plus de quatre décennies d’engagement sur le terrain des arts et de la culture. La signature visuelle du logo et celle du site web de la FCCF évoquent le nouveau souffle qui anime la Fédération. C’est dans cet esprit que l’organisme continuera à déployer ses efforts pour que les artistes et les acteurs du secteur culturel de la francophonie canadienne et acadienne s’épanouissent, expriment pleinement leur identité et fassent rayonner leur talent ici et ailleurs dans le monde. 


Pour la petite histoire…    

À la fois logo et acronyme, le nouveau logo de la FCCF joue avec les lettres « F » et « C », de façon à donner du rythme. Dans un contexte canadien, la reconnaissance immédiate des deux « F », même si l’un est inversé, fait penser à la francophonie, une composante indissociable de l’identité de la Fédération. La présence d’ondes suggérées par les deux « C » est également un clin d’œil à la voix et à la langue française.

Chacune des lettres joue un rôle d’importance égale et exprime plusieurs valeurs fondamentales de la Fédération : l’audace, la créativité, l’engagement, l’inclusion, la solidarité, mais aussi l’écoute et la communication au sein du réseau, à travers ces deux « F » en miroir qui dialoguent, ainsi que la qualité d’organisme rassembleur, avec les deux « F » qui encadrent les ambitions partagées par les membres de la FCCF. L’aptitude à porter des enjeux disciplinaires ou communs à l’ensemble des membres, tout en favorisant l’essor de ces derniers, s’incarne dans les deux « C » qui rayonnent, qui grandissent et prennent de l’élan.