Au micro de Radio-Canada, la FCCF fait le point sur l’impact de l’épidémie de COVID-19 sur le secteur des arts et de la culture

Animatrice de l’émission radio « Pour faire un monde » de ICI Saskatchewan, Doris Labrie a invité Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF, à faire le point ce mardi 17 mars sur les impacts du Coronavirus sur le secteur des arts et de la culture. « De nombreux concerts, spectacles, événements artistiques sont annulés à travers le pays pour éviter la propagation du nouveau coronavirus. Cette crise pèse lourdement sur l’industrie de la culture, dont les artistes sont souvent dans une situation financière précaire », rappelle en préambule la station radiophonique.

Face à cette crise soudaine, Marie-Christine Morin explique que la FCCF, au même titre que d’autres organismes, est en train de mettre en place des mécanismes pour savoir quelles pourraient être les retombées des annulations et reports des différents événements culturels actuellement concernés. « Notre rapport à la culture va définitivement changer, peut-être dans la forme, mais pas dans le fond! En étant privé.e.s de spectacles, de visites au musées, de concerts, de bibliothèques, de musées, on va sans doute se rendre compte à quel point la culture fait partie de nos vies. Qu’elle est vitale. Et qu’elle est un baume nécessaire. On va aussi s’attendre à ce que le gouvernement reconnaisse cet apport essentiel du milieu artistique et culturel », déclare Marie-Christine Morin.

Pour contrer les impacts à la fois directs et indirects de cette crise sanitaire qui risque de bouleverser un secteur déjà financièrement fragile, et qui compte de nombreux travailleurs autonomes, Marie-Christine Morin souligne que « nous allons évidemment demander au gouvernement de mettre en place des mesures de soutien financier à cette industrie ». La FCCF veillera « à ce que le milieu culturel soit pris en compte dans les mesures de soutien qui seront annoncées », ajoute la directrice de la FCCF.

Pour écouter l’intégralité de cet échange sur les ondes de ICI Saskatchewan.

94% des écoles francophones embarquent avec PassepART

Moins de cinq mois après son lancement par la FCCF, c’est un succès retentissant que connaît PassepART, le nouveau programme national de microfinancement qui convie l’art, la culture et le patrimoine dans les écoles francophones canadiennes en situation linguistique minoritaire.

À l’issue de la clôture des demandes de microsubvention PassepART, le 14 février dernier, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) est fière de partager les excellents résultats du programme PassepART. Pour l’année scolaire 2019-2020, 94% des écoles francophones en situation linguistique minoritaire figurent dans les demandes de microfinancement soumises avec succès à la FCCF.

Parmi les 721 écoles visées par le programme, ce sont ainsi 680 écoles qui participeront à une activité artistique, culturelle ou patrimoniale. La FCCF versera 1 083 000 $ aux 146 organismes sans but lucratif qui offriront ces activités PassepART à plus de 80 000 élèves, de la maternelle à la 12e année, partout au pays.

« Les organismes artistiques et culturels, autant que le écoles, ont proposé des activités enrichissantes, faisant parfois naître de toutes nouvelles collaborations sur le terrain », se réjouit Martin Théberge, président de la FCCF. De la création d’une œuvre multimédia en collaboration avec un artiste professionnel au Yukon, à la participation au Festival du Voyageur au Manitoba, en passant par la préparation d’une chorégraphie de danse en Ontario ou encore une tournée d’ateliers de slam poésie au Nouveau-Brunswick, les écoles ont plébiscité des activités artistiques, culturelles et patrimoniales répondant aux besoins des écoliers, conformément aux curriculums scolaires.

De nouvelles demandes pourront être faites par les organismes admissibles à partir du 1er avril prochain, pour des activités qui se dérouleront au cours de l’année scolaire 2020-2021. En plus de présenter plus en détail le programme, le site monpassepart.ca propose une plateforme en ligne sur laquelle les demandeurs peuvent soumettre leurs demandes de microfinancement.
 
Les organismes sans but lucratif ont la possibilité de recevoir une microsubvention de 1500 $ pour offrir des activités aux élèves, par le biais de partenariats avec les établissements scolaires. PassepART accorde une microsubvention par école, par année scolaire, pour un maximum de quatre microsubventions en quatre ans. Lancé en septembre 2019, le programme PassepART est une initiative financée par le gouvernement fédéral qui s’échelonne sur 4 ans, soit jusqu’en 2023.

La FCCF appuie le rapport Yale et ses recommandations visant la francophonie canadienne et acadienne

Dans un communiqué, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) salue le travail rigoureux mené par les membres du Groupe d’examen du cadre législatif en matière de radiodiffusion et de télécommunications, qui ont enrichi de leur expertise le rapport L’avenir des communications au Canada : le temps d’agir, ou rapport Yale.

« La réflexion doit à présent céder le pas à l’action. Il est primordial de saisir l’urgence d’une concrétisation rapide, pour ne pas dire immédiate, des recommandations contenues dans le rapport », déclare Martin Théberge, président de la FCCF.

Appuyant les mesures prioritaires pour notre secteur en francophonie canadienne et acadienne, la FCCF et ses membres s’intéresseront de près à l’implantation agile des recommandations du rapport. La Fédération interpelle à ce titre le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, et le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Navdeep Bains, et les invite à activer l’application des recommandations, comme ils s’y sont engagés à la publication du rapport..

Mémoire de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) pour le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada

La Fédération culturelle canadienne-française appuie le renouvellement des licences de CBC/Radio-Canada compte tenu de son rôle essentiel et vital vis-à-vis des communautés de langue officielle en situation minoritaire, dont elle est par ailleurs l’organisme porte-parole pour le secteur des arts et de la culture.

Demandant à comparaître lors de l’audience publique qui débutera le 25 mai 2020, la FCCF aborde dans son mémoire l’importance vitale du seul télédiffuseur public de langue française; la nécessité d’accroître le reflet des CLOSM dans la programmation de langue française sur toutes les plateformes, le besoin de poursuivre la collaboration pour assurer la mise en œuvre optimale du mandat de Radio Canada; et l’intérêt de resserrer le cadre de mesure pour évaluer l’impact d’une pleine mise en œuvre du mandat de Radio-Canada.

Cliquez sur le lien suivant pour prendre connaissance du mémoire.

La FCCF dévoile sa nouvelle identité visuelle

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) prend de l’avance sur le printemps pour renouveler son identité visuelle et son image de marque. « Afin d’accompagner la planification stratégique 2020-2025 de la Fédération, nous voulions amorcer cette nouvelle page de notre histoire avec une image de marque rafraîchie, une identité visuelle plus contemporaine, plus esthétique et plus représentative des valeurs de la FCCF », déclare Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF.

Cette identité visuelle prend en premier lieu appui sur un nouveau logo, qui gagne en simplicité et traduit le dynamisme d’une structure dont l’activité rayonne. Original et facile à distinguer, le nouveau logo de la FCCF symbolise l’ambition de la Fédération d’être une ambassadrice des arts et de la culture de la francophonie canadienne et acadienne, un organisme national qui rassemble son réseau pancanadien d’organismes dynamiques, se concerte avec ses membres, les fait grandir et s’ouvrir aux autres en partageant des objectifs communs, tout en faisant valoir l’apport essentiel du secteur à travers le Canada.

Autre pilier stratégique de cette image modernisée, la Fédération met en ligne ce 25 février son nouveau site web. Avec une orientation graphique ancrée dans l’air du temps, le site gagne en dynamisme et en clarté. Les visiteurs y retrouveront l’ensemble des membres et des partenaires de la Fédération, les prises de position politiques de la FCCF, ses initiatives, à l’instar du programme national de microfinancement PassepART, ses publications, ses actualités ou encore son engagement pour un milieu de travail sain et respectueux. Seule l’adresse du site web de la Fédération, www.fccf.ca, demeure inchangée.

Avec pour boussole de nouvelles orientations stratégiques pour les cinq prochaines années, la FCCF garde en tête l’héritage précieux d’une Fédération forte de plus de quatre décennies d’engagement sur le terrain des arts et de la culture. La signature visuelle du logo et celle du site web de la FCCF évoquent le nouveau souffle qui anime la Fédération. C’est dans cet esprit que l’organisme continuera à déployer ses efforts pour que les artistes et les acteurs du secteur culturel de la francophonie canadienne et acadienne s’épanouissent, expriment pleinement leur identité et fassent rayonner leur talent ici et ailleurs dans le monde. 


Pour la petite histoire…    

À la fois logo et acronyme, le nouveau logo de la FCCF joue avec les lettres « F » et « C », de façon à donner du rythme. Dans un contexte canadien, la reconnaissance immédiate des deux « F », même si l’un est inversé, fait penser à la francophonie, une composante indissociable de l’identité de la Fédération. La présence d’ondes suggérées par les deux « C » est également un clin d’œil à la voix et à la langue française.

Chacune des lettres joue un rôle d’importance égale et exprime plusieurs valeurs fondamentales de la Fédération : l’audace, la créativité, l’engagement, l’inclusion, la solidarité, mais aussi l’écoute et la communication au sein du réseau, à travers ces deux « F » en miroir qui dialoguent, ainsi que la qualité d’organisme rassembleur, avec les deux « F » qui encadrent les ambitions partagées par les membres de la FCCF. L’aptitude à porter des enjeux disciplinaires ou communs à l’ensemble des membres, tout en favorisant l’essor de ces derniers, s’incarne dans les deux « C » qui rayonnent, qui grandissent et prennent de l’élan.